vendredi 19 décembre 2008

Ouf....

J'ai encore du mal à réaliser mais ça y est, les vacances sont là ! Après trois heures de cours ce matin et un petit buffet en salle des profs bien sympathique, j'ai vite tiré ma révérence. Il était hors de question pour moi de rester cet après-midi, moment où les élèves allaient être les plus excités....
Et puis l'avais du pain sur la planche. Je devais en effet aller acheter un canapé afin de remplacer celui que j'avais et qui ne tenait plus guère debout. De plus, n'étant pas convertible, cela devenait de plus en plus pénible pour mon frère qui était obligé de dormir sur un matelas pneumatique.
Donc direction Ikéa en compagnie d'un ami de ma mère qui, gentiment, nous avait proposé son aide et surtout sa voiture break. C'est donc à deux voitures que nous nous sommes rendus dans l'Est lyonnais. Ce n'est pas le coin de la région que j'affectionne le plus, mais bon, dans certains cas, je fais un effort !
J'avais peur que, pour une veille de vacances, nous ayons quelques problèmes de circulation. Et bien pas du tout ! En une demi-heure à peine nous étions à l'entrée du magasin. Sachant déjà ce que je voulais, je me suis rendu directement au rayon canapés. Une vendeuse me délivra alors la facture que je m'empressai d'aller régler en caisse. Heureusement que mon frère a participé à cet achat car je crois que ma carte bleue ne s'en serait pas remise !
Je savais qu'ensuite, il fallait reprendre la voiture pour aller chercher les colis. Car ce canapé était partagé en 4 paquets. Une amis m'avait dit que l'entrepôt où on retirait les commandes n'était pas loin. Elle doit avoir quelques problèmes avec les distances.... Il nous a fallu reprendre l'autoroute, puis la rocade Est et enfin s'acheminer jusqu'à Toussieu où siège un entrepôt flambant neuf. Le point positif est que le temps que nous fassions le trajet, la commande nous attendait à notre arrivée. Et là, je me suis dit que j'avais été bien avisé de prendre deux voitures. Nous devions charger quatre gros paquets !!! Deux dans le break et deux dans ma petite 106 ! Nickel !
Nous nous sommes alors empressés de rentrer pour nous mettre à l'ouvrage car un canapé en quatre colis suppose une bonne séance de montage. Et là, c'était du lourd. Nous avons, avec mon frère, mis près de 2h30 à monter ce foutu canapé ! Une notice assez obscure, des vis et des écrous qui ne s'emboîtaient pas, bref, un bonheur ! Mais nous sommes quand même parvenus à nos fins. Mon frère est déjà avachi sur ce canapé en attendant de passer une nuit plus confortable que les précédentes. Demain, ce sera "expédition à la déchetterie" afin de virer la montagne de cartons qui encombre mon séjour. Voila une bonne chose de faite. Mais comme disait Marie-Pierre Casey dans une célèbre publicité : "Je ne ferais pas ça tous les jours" !

mercredi 17 décembre 2008

Fin de trimestre...


Non, non, je n'ai pas abandonné ce blog ! Je n'ai pas hiberné non plus (hélas !) .... Mon absence temporaire est seulement due à un emploi du temps assez chargé, comme toutes les fins de trimestre. Remplir les bulletins, assister aux conseils de classe et terminer les dernières copies, cela fait déjà pas mal !
Il faut rajouter à cela quelques réunions supplémentaires et la gestion de quelques états de crise de la part de nos chers bambins ou de nos chers collègues. En fait, la fatigue se fait sentir chez beaucoup d'entre nous ce qui exacerbe les petites tensions périodiques. Une simple remarque peut faire dégénérer une situation pourtant anodine. Bref, vivement vendredi !
D'ici là, deux apéros vont venir égayer nos journées. Celui de demain soir en l'honneur d'une de nos collègues qui part à la retraite. Je dois dire que cette collègue m'a épaté jusqu'au bout, même si nous n'avions pas spécialement d'atomes crochus. Elle a, en effet, assisté à tous ses conseils de classe en prenant consciencieusement des notes pour sa remplaçante. Elle a tenu aussi à offrir quelques boissons et friandises pour marquer le coup. En voyant cela, je me suis demandé si, lorsque mon heure aura sonné, j'aurais fait la même chose. Pas sûr.... Enfin, j'ai encore de temps de voir.
Un autre apéro aura lieu aussi vendredi midi pour fêter les anniversaires, les naissances ainsi que les diverses inspections. Chacun amène quelques chose, ce que je trouve plutôt sympa. Il ne faut d'ailleurs pas que j'oublie de faire un petit gâteau au chocolat demain soir ! Cet apéro marquera pour moi (et pour d'autres privilégiés) le début des vacances et le début des festivités de Noël. Cela va me permettre de recharger les accus même si ce n'est pas ma période préférée de l'année....

samedi 29 novembre 2008

JPO

Trois lettres qui, une fois par an, viennent empiéter sur l'un de nos chers week end. Et oui, aujourd'hui, notre collège organisait sa fameuse Journée Portes Ouvertes.
La nouveauté de cette année était que tous les professeurs devaient être présents. Pas de roulements, tous sur le pont en même temps. Certains ont bien sûr râlé mais 3 heures, ce n'est quand même pas la mer à boire !
C'est donc vers 9 heures que je suis arrivé afin d'installer panneaux et cahiers d'élèves. Peu enthousiaste au départ, mon humeur s'est améliorée en voyant tout le monde se mettre à l'oeuvre, notamment nos nouveaux collègues. Contrairement aux anciens, ils étaient tous là. Cela m'a d'ailleurs permis de faire plus ample connaissance avec mon nouveau collègue d'histoire. Timide comme moi, il est cependant venu me proposer son aide voyant que je n'arrivais pas à accrocher mes panneaux. Je n'allais pas dire non ! Nous avons ensuite pas mal discuté. J''étais là, normalement, pour renseigner les parents qui déambulaient dans la salle mais je n'avais pas envie de ressasser toujours les mêmes choses. Quel est le programme en 6ème ? Regardez, c'est affiché ! Quelles sont vos méthodes pédagogiques ? Regardez les cahiers d'élèves et le manuel ! Moi, je discute avec mes collègues. Bon, j'avoue que lorsque un beau papa vient se renseigner auprès de moi, je fais un effort. Il y a, d'ailleurs, eu de charmants spécimens aujourd'hui. Hélas, ceux que j'avais repérés n'ont guère été inspirés par l'histoire-géographie !
Finalement, cette matinée est passée assez vite. A 13 heures pétantes, je remballais mes panneaux. Ouf ! Voilà une bonne chose de faite !

Aïe !

Ayant pris un an de plus dans les dents cette semaine, j'avais pris la résolution, depuis quelques années, d'ignorer ce rituel annuel qui marque inexorablement l'avance du temps ... Prendre un an de plus ? Pfffff.... même pas mal !
Le hic est que depuis mon anniversaire, mon corps commence à donner des signes de fatigue. Si mes lombaires m'ont pourri mes vacances de Toussaint, c'est maintenant une sciatique qui vient me rappeler à l'ordre. D'abord supportable, cela devient de plus en plus difficile de l'ignorer surtout lorsque l'on sent sa jambe se dérober sous ses pas ! Bref, on a beau vouloir ignorer le temps qui passe, il y a toujours un moment où il se rappelle à notre bon souvenir !
Bien sûr, j'avoue ne pas avoir pris beaucoup soin de moi ces dernières années. Je n'ai guère de plaisir à pratiquer un sport (sauf un bien sûr !) et mes déjeuners quotidiens à la cantine du collège n'ont pas arrangé ma silhouette. Mes jeans peuvent en témoigner ! Je pense de plus en plus que l'année 2009 devra être celle d'une reprise en main, pas seulement physique d'ailleurs.
En effet, si je n'ai pas vraiment prêté attention à ma santé, ma vie sentimentale n'est pas un modèle de stabilité.
Bien que travaillant dans un ancien couvent, je ne suis tout de même pas encore rentré dans les ordres. Loin de là ! Beaucoup de rencontres plus ou moins durable selon les cas. Le problème est que lorsqu'on arrive près de la quarantaine, beaucoup de mes congénères cherchent à se "caser" de peur, sans doute, de finir seul une fois la date limite de vente dépassée... Or je ne raisonne pas du tout comme cela. Avoir une relation durable ne signifie pas, pour moi, partager un appartement ou une maison à deux et vivre ainsi en petit couple soi disant bien établi. Non, pas pour moi. Etant d'un caractère très indépendant, je fuis toutes les situations qui pourraient remettre en question cet état de fait.
Ceci dit, je n'ai rien contre une relation suivie. Tout le problème vient que trouver la personne qui ait les mêmes attentes que moi n'est pas évident du tout... Certains diront que je suis trop exigeant, d'autres que je ne me remue pas assez. Je ne crois pas. J'attends tout simplement la rencontre qui me fera perdre mes moyens, qui fera battre mon coeur plus vite qu'a la normale. La petite étincelle quoi !

dimanche 23 novembre 2008

Pitoyable....

Je crois n'avoir jamais évoqué la politique dans ce blog. En effet, mon métier me demande d'inculquer à mes élèves certaines valeurs et certains principes sur la citoyenneté, la République et la Démocratie ce que je fais volontiers. Et, d'une manière générale, je constate avec plaisir que nos ados font preuve d'un intérêt certain pour ces questions. Ils essaient de comprendre comment fonctionnent les rouages obscurs de notre république et quelle pourra bien être leur contribution dans les années futures.
En ce qui me concerne, je suis toujours le plus impartial possible tout en tentant, non sans mal, de leur expliquer les dérives qui peuvent s'étaler dans les médias. Leur donner des explications rationnelles n'est pas chose facile, surtout en ce moment !
Le duel qui oppose les chefs politique du parti socialiste est loin d'être un exemple pour nos jeunes qui, pourtant, ne demanderaient pas mieux que de s'investir. Quelle image vont-ils se faire de la politique et de ceux qui la pratiquent ? La situation n'était déjà pas florissante depuis les élections présidentielles mais là, il me semble que l'on atteint le summum de l'absurdité. Cette lutte pour accéder "au pouvoir" illustre bien l'état d'esprit de nos hommes (et femmes !) politiques...
Il fallait que ça sorte.... Voilà qui est fait !

dimanche 9 novembre 2008

Soirée entre collègues....

Comme vous l'avez peut être déjà lu, nous sommes allés au restaurant vendredi soir entre collègues. Cette soirée était à l'initiative de L., qui voulait réunir l'équipe des professeurs de Français. Lorsque je reçu l'invitation dans mon casier, je lui fis part de mon étonnement, n'étant pas professeur de Français. Elle me répondit alors qu'elle avait eu l'idée de nous inviter, Hélène et moi, car elle nous trouvait sympa et que nous étions souvent ensemble. Cool !
Ce qui me fit moins plaisir fut la réaction d'une autre collègue de Français. Selon elle, nous n'étions pas spécialement les bienvenus. Lorsque Robert m'apprit cela, j'avoue que la tentation a été grande de refuser cette invitation. Si notre présence n'était pas acceptée, à quoi bon ? Finalement, je me suis ravisé et décidais de ne pas tenir compte de cette remarque. Avec le recul, je me dis que c'était une sage décision.
En effet, la soirée fut très sympathique. Arrivés en retard avec Hélène et Isabelle, le choix des place était quelque peu restreint autour de la table. Je me suis donc retrouvé à côté d'E., ma chère collègue qui ne souhaitait pas notre présence ! Bref....
Ce dîner, plus grec qu'arménien, permit de découvrir nos 3 nouveaux collègues. Robert était assis en face de N., son protégé. Je ne m'attarderai pas sur lui (quoique....) car nous en avons déjà parlé dans d'autres articles. De plus, je n'ai pas pu beaucoup discuté avec lui, n'étant pas à proximité. J'ai, en revanche, pas mal échangé avec M..
Ce qui m'a agréablement surpris lors de cette soirée est le fait que nous n'ayons quasiment pas parlé de travail. D'habitude, les conversations dérivent vite sur tel ou tel élève, sur tel ou tel collègue (sur ce point, on s'est quand même un peu lâché !). Non, rien de cela. Nous nous sommes découverts mutuellement parfois même sur des points très intimes.
Cette soirée fut ponctuée par l'anniversaire de Robert qui n'a pas pu échapper à la bougie. Bien sûr, j'en ai profité pour prendre quelques photos pour "immortaliser" cet instant !
Soirée donc très sympathique à renouveler certainement...

jeudi 6 novembre 2008

Jour de reprise...

Bien qu'il faille se lever de bonne heure, j'étais, ce matin, presque content de retourner travailler.
En effet, ces vacances n'ont duré qu'une dizaine de jours mais je n'en ai guère profité. La faute à qui, ou à quoi ? A mon foutu dos qui commence à ressentir le poids des années et le mon poids tout court ! Résultat : mes lombaires se sont bloquées alors que je descendais d'un escabeau; Pas moyen de me plier ni même de tousser sous peine de ressentir de violents coups de poignards dans le bas du dos. A certains moments, j'étais même au bord de l'évanouissement. Bref, vacances de m...... agrémentées par un temps... de Toussaint !
Je me suis quand même décidé à aller voir le médecin qui, d'ordinaire, s'occupe de ma mère. Cela faisait longtemps qu'elle me poussait à le consulter mais j'étais réticent à changer mes habitudes même si j'étais parfaitement conscient que mon médecin habituel était un peu léger...
Me voilà donc lundi, accueilli par un homme charmant, la quarantaine entamée, souriant et, pour ne rien gâcher, bien proportionné m'a-t-il semblé. Ma timidité a vite été vaincue et la consultation s'est très bien passée. Je suis reparti avec une ordonnance me prescrivant quelques anti-inflammatoires qui ont d'ailleurs fait rapidement leur effet. Au final, j'ai été convaincu de changer de médecin référent...
Aujourd'hui, jour de reprise, j'avais du pain sur la planche. Il fallait installer les salles pour le brevet blanc des troisièmes et veiller à ce que tout ce passe dans de bonnes conditions. J'ai pu compter sur le soutien de mes collègues que je remercie vivement. Bref, la journée n'a pas été de tout repos mais agréable cependant. Il va falloir maintenant tenir le coup pendant 6 semaines...

mercredi 29 octobre 2008

Interruption de service...

En vacances ; pas d'articles pendant une dizaine de jours. Je vous conseille la prose prolifique de Calyste en cliquant sur le nom précédemment cité. Bonne lecture !

mercredi 22 octobre 2008

Constat d'échec...

Comme chaque année, de nouveau élèves arrivent en 3ème. Cette année, nous ne dérogeons pas à la règle. Nous avons accueilli sur le niveau environ une dizaine d'élèves venus chez nous pour diverses raisons.
Parmi eux, un jeune homme dont les antécédents scolaires laissaient présager quelques soucis. C'est pourquoi son inscription a été prise à l'essai jusqu'aux vacances de Toussaint. D'une manière générale, lorsqu'un élève se sent en sursis, il se tient à carreau et tente de faire le maximum pour ne pas se faire remarquer.
Et bien ce fut tout le contraire. Dès la deuxième semaine de cours, certains collègues vinrent m'alerter du comportement de notre nouvelle recrue : pas de matériel, aucun devoir fait, perturbateur en classe. Les mots de mécontentement commencèrent donc à s'accumuler sur le carnet. La semaine dernière, à la veille des conseils de classe, il vint se dénoncer pour avoir fait des tags dans les toilettes. En début de semaine, il fut surpris avec une cigarette dans l'enceinte du collège. Manifestement, la situation empirait de jour en jour.
J'ai donc dû convoquer ses parents en présence du directeur et de son professeur principal. L'entrevue était fixée aujourd'hui à midi. Ayant préparé ce rendez-vous avec mon supérieur hiérarchique, nous avions décidé que nous ne pouvions garder plus longtemps cet élève dans le collège.
Lorsque je vis arriver les parents accompagnés de leur rejeton, je compris que nous n'allions pas passer un moment de plaisir ! Ils étaient plutôt effacés, voire renfermés, conscients de la situation et, ma foi, très désemparés. C'est à moi que revint l'honneur (tu parles d'un honneur !) d'attaquer la discussion ; j'énumérai un à un tous les griefs portés à l'encontre de cet élève. Vint ensuite le tour de son professeur principal (très bavarde mais très pertinente) et, pour finir, pour annoncer la décision finale, le directeur. Les parents n'ont pratiquement rien dit. Cet essai avait été décidé en accord avec eux ; ils ne pouvaient pas remettre en cause notre décision. Ils nous demandèrent seulement des conseils et des adresses d'autres établissements puis décidèrent de partir. J'ai vu, un instant, le moment où ils allaient partir en claquant la porte du bureau. Mais non, ils vinrent nous serrer la main en nous remerciant pour ce que nous avions essayer de faire pour leur fils. Je les ai trouvés très courageux, sachant pertinemment la rancœur qu'ils devaient éprouver à notre encontre.
De notre côté, nous n'étions pas fiers. Annoncer de but en blanc que nous renvoyons un élève est très désagréable, peu importe la faute qu'il ait commise. C'est un constat d'échec pour l'élève, pour sa famille (ce que le père a bien voulu reconnaître à demi-mots) mais aussi pour nous. Cependant, nous savons aussi que notre décision n'a pas été prise à la légère et que la bonne marche de la classe en dépendait....
Aller, plus que deux jours et nous pourrons décompresser !

mardi 21 octobre 2008

Visite d'un archéologue

Ce matin, Robert et moi avions demandé à une archéologue de notre connaissance de venir expliquer à nos élèves en quoi consistait son métier.
Nos classes avaient, en amont, préparé cette visite et notamment un lettre d'invitation. Ils étaient tous impatients de le rencontrer, s'imaginant peut être voir un sosie d'Indiana Jones ou de je ne sais qui. Je pense que sur ce plan là, ils ont dû être quelque peu déçus.
En effet, pas de chapeau, pas de fouet ni de visage buriné par les longues heures passées au soleil à fouiller la terre. Non rien de tout ça ! C'est un homme d'environ quarante ans qui les a accueillis, assez grand, au crane dégarni et portant des lunettes aux branches épaisses. Il a su, comme l'an dernier, intéressé son auditoire même si le vocabulaire employé me semblait un peu complexe pour des enfants de 11 ans. Après avoir expliqué son métier, il a montrer quelques objets retrouvés lors de fouilles puis a répondu aux questions préparées par les élèves. Bref, séance parfaite. Nous en avons profité avec mon cher collègue pour observer cet énergumène. Pas du tout Indiana Jones ! Vous qui connaissez vos classiques, vous vous souvenez certainement de Zaza Napoli, la fameuse égérie de la cage aux folles. Et bien c'est ce à quoi nous avons eu droit ce matin, de manière un peu atténuée tout de même. J'imaginais très bien notre Zaza-archéologue sur un champ de fouille jouant de sa petite balayette et sa truelle....
Malgré cela, si j'en crois les échos remontant de nos élèves, il a su les interessés ce qui était le but essentiel !

vendredi 17 octobre 2008

Semaine chargée et riche en émotions

Comme vous l'aurez constaté, ma présence s'est faite plutôt rare cette semaine. Beaucoup de travail certes mais aussi, comme le dit le titre de cet article, beaucoup d'émotions.

En effet, cette semaine a été consacrée aux premiers conseils de classe de l'année. En fait, ce sont surtout des conseils de professeurs dans la mesure où ni les parents correspondants ni les élèves délégués ne sont présents. L'ambiance s'en trouve donc plus détendue, voire trop détendue.
La parole étant plus libre, tout le monde se lâche et il faut donc gérer les cas les plus extrêmes. Bref, comme d'habitude, ce sont toujours les mêmes collègues qui n'en finissent pas de se plaindre et qui n'émettent que des critiques au lieu d'émettre des remarques constructives. Ils oublient que le but de ces réunions est de parler des élèves et non de leurs états d'âmes. Certains ont même déjà leurs boucs émissaires, ce que je trouve totalement navrant.
Le sentiment que j'ai en faisant le bilan de ces conseils est donc mitigé. Positif quant aux élèves dont j'ai la charge. Beaucoup sont en difficulté mais rien n'est fichu. Il me semble que le but de tout enseignant est de guider les enfants sur la voie de la réussite, peu importe le niveau où il se trouve.
Négatif quant à l'arrogance et le mépris dont font preuve certains collègues... Inutile d'en dire plus.

Semaine riche en émotions aussi à cause de mes chers collègues de Français qui, vous le savez sans doute déjà, ont été inspectés. Pour avoir subi ce genre d'épreuve à trois reprises, je sais quelles angoisses cela peut provoquer. Mais cette inspection ayant été annoncée longtemps à l'avance, R. et E. ont vite fait monté la sauce. Certes, cela nous a saoulé un peu mais surtout, me concernant, ils ont réussi à me refiler leur angoisse. Je ne doutais pas un seul instant de leur valeur en tant qu'enseignant, non. Mais c'est la réputation de l'inspectrice, décrite comme un monstre sanguinaire qui a suscitée cette angoisse. Et finalement, nous avons découvert une dame aux cheveux blancs, charmante et élégante (bien qu'un peu flétrie). C'est donc avec soulagement que j'ai accueilli la fin de cette épreuve, d'autant plus que les rapports d'inspection s'annoncent fort élogieux.

Nous avons donc décompressé cette fin de semaine. Avec ma collègue et amie Hélène, nous nous sommes retrouvés jeudi après-midi pour préparer le sujet du brevet blanc qui aura lieu à la rentrée des vacances de Toussaint. A vrai dire, nous étions peu motivés et avons eu du mal à trouver des sujets à la hauteur de nos exigences. Étant tous les deux assez maniaques, il y avait du boulot. Ceci dit, nous avons quand même eu l'occasion de prendre un fou rire mémorable suite à une réflexion faite par Hélène. En effet, alors que nous étions en train de chercher des questions à propos d'un texte, Hélène suggéra de demander qui en était l'auteur. Cela provoqua alors de ma part d'abord un grand étonnement puis un début de fou rire. Bien sûr, elle ne comprenait pas pourquoi. Elle me dit que les élèves devraient répondre, je cite "l'auteur de ce texte est Manuel Magnard". Et la mon fou rire gagna en intensité. Je lui fis alors remarquer qu'il n'y avait pas d'auteur précis dans la mesure où ce texte était extrait, comme il était précisé en dessous, du manuel Magnard !!! Alors qu'elle se rendait compte de l'énormité de sa réponse, mon fou rire la gagna elle aussi. Cela nous fit beaucoup de bien de rire un peu...

Pour finir la semaine, ce vendredi après-midi m'a quelque peu chamboulé émotionnellement. Non, non, je ne suis pas tombé nez à nez devant un Apollon. Au contraire ! Comme je ne travaille pas le cet après-midi là, j'en profite souvent pour aller faire mes petites courses chez Monsieur Ed. Alors que j'étais en train de farfouiller dans les rayons, une employée me demanda de ne plus bouger. Devant mon air interrogateur, elle me dit alors qu'un homme cagoulé était en train de braquer une caissière avec un revolver. Cet homme a en effet pris la caisse et s'est enfui ensuite par la porte de derrière quelques secondes après que je sois passé devant. Les employés du magasin ont été choqués certes, mais ont été aussi très pros. J'ai donc continué à faire mes courses, ne réalisant pas encore ce qui venait de se passer. En sortant du magasin, une escadrille de gendarmes munis de gilets pare-balles se tenait postée à l'entrée. Il y avait aussi un camion de pompier et un hélicoptère qui tournoyait au-dessus de nous. On se serait cru dans une série policière américaine. N'ayant rien vu, j'ai pu rentré chez moi sans encombres. C'est alors que j'ai vraiment réalisé ce qui venait de se passer et des conséquences que cela avait mal tourné. A l'heure qu'il est, j'en suis encore un peu brassé mais je compte bien sur ce week end pour évacuer tout le stress que cet événement m'a provoqué !

jeudi 9 octobre 2008

Comment perdre son temps...

Lorsque j'étais collégien, l'annonce d'une journée pédagogique provoquait un hourra collectif. Une journée de congés en plus, ça ne se refusait pas.
Aujourd'hui, la situation est totalement inversée. Certes, nous ne faisons pas cours mais nous devons nous coltiner des intervenants, le plus souvent tous aussi barbants les uns que les autres.
Et bien c'est ce à quoi nous avons eu droit durant cette journée.
Le thème était "la mission de professeur principal". Comme de nombreux nouveaux collègues nous ont rejoints cette année, nous avions pensé que ce thème les aiderait, la plupart d'entre eux étant justement professeurs principaux.
Bref, la journée a commencé par un exposé théorique puis nous nous sommes répartis par groupes de travail. Avant de partir chacun dans nos salles respectives, j'avais pris soin de choisir mon harem. Un de mes collègues, jaloux sans doute, a insisté pour venir nous rejoindre... Comme d'habitude, nous avons beaucoup discuté sans aboutir à de véritables conclusions. Et une matinée de perdue !
L'après-midi ne fut guère mieux. Après un repas bruyant passé en compagnie de l'ensemble de nos collègues, nous nous sommes retrouvés pour mettre en commun nos travaux de la matinée. A l'heure où la sieste est de mise, cela fut fatal pour certain. Les tables de la salle étant disposés en U, je me suis amusé à observer mes collègues plutôt que d'écouter ce qui se disait. Si certains papotaient avec leurs voisins ou corrigeaient leurs copies, d'autres, en revanche, n'ont pas pu résister à la fatigue. J'ai donc vu des paupières se fermer (hein Robert !). J'aurais aimé que mon voisin, équipé d'un i-phone, prenne quelques photos mais à chaque fois qu'il allait le faire, les paupières se relevaient.
L'après-midi s'est terminée par d'autres travaux de groupes. Je n'ai pas pu, hélas, choisir mes collègues mais bon, cela s'est plutôt bien passé. Lors de la mise en commun qui a suivi, j'ai dû exposer à tout le monde le résultat de nos cogitations. Cela fut très rapide !
Bilan de cette journée : nous n'avons pas appris grand chose malgré quelques pistes lancées. Comme quoi, être en face d'une classe est mille fois plus passionnant que de se retrouver enfermé pendant une journée avec ses collègues....

mardi 7 octobre 2008


Et non, ce n'est pas un coucher de soleil mais un lever de soleil... Photo prise de notre salle de classe ce matin avec Robert. C'est plutôt sympa. Le plus drôle est que, lorsque j'ai eu l'idée de prendre des photos en arrivant ce matin, j'ai aperçu mon cher collègue qui allait faire de même.
Il faut reconnaître que nous avons la chance de travailler dans un cadre très attrayant.
Une vue plongeante sur Lyon et les alentours ainsi qu'un un parc verdoyant, cela n'est pas donné à tout le monde. Seuls les locaux sont un peu vétustes mais en cours de rénovation.
Je peux, sans hésiter, confirmer que nos élèves se sentent bien dans leur collège, tout comme leurs professeurs. Il y a bien des moments de tensions mais, fort heureusement, ils ne sont que temporaires.
Cette vue sur Lyon est bien agréable mais attire souvent nos élèves près des fenêtres. Combien de fois ai-je surpris pendant mes cours un élève admirant la vue plutôt que de m'écouter avec attention. Et lorsque mes élèves sont en contrôle, cette fois c'est à mon tour de me tenir au coin d'une fenêtre tentant vainement de deviner les minuscules voitures en contrebas...




mercredi 1 octobre 2008

Passage éclair

Il fallait bien marquer ce premier jour d'octobre par quelques mots...
Depuis la reprise des cours il y a maintenant presqu'un mois, je ne vois pas le temps passer. Et pourtant, nous avons déjà fait pas mal de choses. Les copies se sont amassées sur le bureau sans que je prenne trop de retard dans les corrections, les réunions de parents sont finies et, ma foi, se sont déroulées très calmement et les premiers conseils de classes s'annoncent déjà dans deux semaines.
Le hic dans tout ça est que mise à part le travail, je ne fais quasiment rien d'autre. Comme le disait Muriel Robin dans l'un de ses premiers sketches : "Bien sûr que j'ai une vie privée.... privée de tout !"
Et pourtant, ce ne sont pas les occasions qui manquent. Il faudrait que j'arrive à me dégager du temps pour sortir de nouveau, voir certains de mes amis à qui je n'ai pas donné de nouvelles depuis longtemps et, bien sûr, trouver de quoi soulager ma libido qui fait toujours le yoyo !
Je compte bien mettre à profit les vacances de Toussaint pour remédier à tout cela et reprendre enfin une vie sociale plus variée....

dimanche 28 septembre 2008

Semaine entre frères

Heureusement que les week end durent deux jours et demi pour moi car je ne les vois pas passer. Entre les tâches ménagères, les cours à préparer et les copies à corriger, je ne vois pas le temps passer.
Le semaine qui s'annonce risque d'être bien remplie d'autant plus que je vais devoir faire chambre d'hôtes pour mon frère et l'un de ses amis qui arrivent demain d'Angleterre.
Ils travaillent tous deux près d'Oxford au service d'une riche famille anglaise qui possède une très vaste propriété. Ce n'est pas tous les jours évidents pour eux mais ils ont l'avantage d'être logés sur place. Ils ont appris vendredi qu'on leur donnait une semaine de congés. Évidemment, il était hors de question pour eux de rester à se morfondre dans la campagne anglaise. Ils ont donc décidé de venir à Lyon ce qui me fait extrêmement plaisir.
Mon frère vient aussi pour quelques entretiens d'embauche qui lui permettraient de revenir en France car l'Angleterre commence à lui peser un peu. Parti là bas il y a 4 ans sans parler la langue de Skakespeare, il est maintenant très à l'aise avec l'anglais.
J'avoue que je suis très fier de ce qu'il a fait. Entraîné par cet ami, il a d'abord fait ses classes à Birmingham dans un grand hôtel puis a atterri à Londres où il a travaillé dans plusieurs grands restaurants. Autodidacte, il a pu ainsi acquérir une solide expérience qui, je l'espère, va lui permettre de trouver une bonne place en France.
Cette semaine passée avec lui va nous permettre de retrouver comme au temps où il vivait chez moi. Cela va aussi changer les idées de ma mère qui n'est pas en pleine forme actuellement.

mercredi 24 septembre 2008

Un peu enrhubé....

Comme je l'écrivais dans le dernier article, nous avons passé une soirée très agréable samedi soir. Le hic, c'est que j'en paie les frais maintenant.
D'une part, le champagne n'a pas tardé à provoquer des maux d'estomac carabinés. D'autre part, ne m'étant pas méfié de la nuit fraîche (voire froide), et bien cela n'a pas loupé : me voilà avec une crève d'enfer qui a bien failli me clouer au lit ce matin. J'avais pourtant pratiquement dormi 12 heures !
Vous avez Finalement, après moultes tergiversations, j'ai fini par m'extirper de mon lit afin d'assurer mes deux heures de cours. J'étais un peu "dans le potage" mais ce n'était pas pire qu'hier. Espérons que demain soit plus faste car je dois assurer la réunion de parents de nos élèves de 3ème. Bref, faire le pitre pendant une heure et demi (minimum !) pour que les papas et les mamans voient qui s'occupe de leur chère progéniture. Il va falloir gérer le passage de mes collègues dans ma classe, notamment ceux qui ont tendance à parler un peu trop....
Bref, cette fin de semaine ne va pas être de tout repos. J'espère seulement que cette crève aura disparu afin de profiter du week end qui s'annonce très ensoleillé.

dimanche 21 septembre 2008

Petite soirée entre amis

Comme je le disais dans mon (court) article précédent, Hélène vient de "fêter" ses 40 ans.
Si j'ai mis le verbe fêter entre guillemets, c'est que, justement, rien n'était prévu pour marquer ce changement de décennie.
Voilà pourquoi nous avons décidé avec Robert et Isabelle de marquer le coup à notre manière. Nous nous sommes donc rendus chez elle hier soir avec du champagne, quelques amuse-gueule et un gros bouquet de fleurs. Je pense qu'elle a été très agréablement surprise et très touchée. Christophe, son mari, avait l'air plutôt content lui aussi.
Bien que Robert nous ait quitté assez tôt, semi-marathon oblige, nous sommes restés avec Isabelle au chaud. Et c'est seulement aux alentours de minuit que nous avons pris congé de nos hôtes. Nous nous sommes alors aperçus, en partant, que nous avions descendus 4 bouteilles de champagne. Rien que ça !!!
J'avoue que le réveil fut plutôt pénible. Mal de tête carabiné et maux d'estomac m'ont accompagné une bonne partie de la journée. Génial ! En plus, me suis levé trop tard pour aller au parc et accueillir notre champion. Grrrr....
Bref, week end très sympathique avant une semaine qui s'annonce chargée...

jeudi 18 septembre 2008

Bon anniversaire

Une pensée pour mon amie Hélène qui fête, aujourd'hui, ses 40 ans en espérant vraiment que cette année s'annonce sous de meilleurs auspices que la précédente...

mardi 16 septembre 2008

Article hebdomadaire

Alors que certains ont décidé de ne plus écrire qu'un article par jour, je vais, pour ma part, bientôt me résoudre à n'en écrire plus qu'un par semaine. J'avoue qu'en rentrant le soir, je n'ai guère envie de me précipiter sur mon ordinateur. Ma seule idée est de me poser devant la télé pendant que je "digère" tous les événements de la journée.

Cette période de rentrée est toujours un moment tout à la fois excitant mais aussi délicat. Excitant car on découvre nos nouveaux élèves et nos jeunes (!) collègues. On tente, tant bien que mal de mettre en route les nouveaux projets. Délicat aussi car si l'on ne s'aiguille pas correctement sur les rails, c'est la panique et les râleries durant toute l'année.

Après deux semaines de cours, où en est-on ? Pas très loin, je trouve... Les choses se mettent petit à petit en place mais cela prend du temps. Serais-je en train de perdre ma patience légendaire ? Envers mes élèves, sûrement pas. Envers mes collègues, peut être bien. J'essaie de ne pas leur faire sentir mon agacement mais j'avoue qu'avec certains, cela devient de plus en plus difficile. Que je soit occupé ou non, ils prennent mon bureau d'assaut pour me faire part de toutes leurs récriminations. Le poste que j'occupe est un peu fait pour ça, mais il y a quand même des limites... Si je laisse continuellement la porte de mon bureau ouverte, ce n'est pas pour y débouler à chaque fois que l'on a un pêt de travers ! Non mais !
Fort heureusement, la visite d'autres collègues me fait du bien et m'apaise. Avec eux, pas de jérémiades ni de voix tonitruante. Simplement un bonjour ou un petit renseignement en passant. Avec certains, nous prenons le temps de descendre dans le parc pour un pause cigarette. On y retrouve la même ambiance qu'au temps de feue la salle fumeurs.
Bref, vous l'aurez compris, certaines habitudes reviennent plus vite que d'autres...

D'ailleurs, à propos d'habitudes, nous nous sommes retrouvés, avec Robert, pour notre premier pôle de l'année. 8h30 : nos 50 élèves étaient au rendez-vous. Un peu dur pour moi à cette heure matinale. La mise en route fut laborieuse d'autant plus que le sujet n'était pas des plus passionnants pour moi. Malgré cela, j'ai eu le plaisir de constater que notre collaboration très complice fonctionnait de nouveau. Merci Robert ! ;-)

mercredi 10 septembre 2008

Photos

Un mercredi après-midi tranquille chez Julie... Déjeuner, papotages, coupe de cheveux face à un paysage très sympa...






jeudi 4 septembre 2008

Nase....

Tout comme Robert, je suis nase ! Cette première journée de cours n'a pourtant pas été spécialement chargée pour moi mais quand même. Se remettre à parler sans interruption n'est pas chose facile après des semaines d'interruption.
Point positif : les classes que j'ai vues m'ont l'air plutôt sympas, c'est déjà pas mal.
Point négatif : j'ai failli prendre une attaque en rentrant dans la salle des profs à la récréation. Beaucoup trop de monde et beaucoup trop de bruit. Heureusement que j'ai un bureau où je peux me réfugier...
Enfin, je suis en week end demain à midi. Ce n'est pas trop tôt !!!! (je rigole...)

mercredi 3 septembre 2008

Le nouveau cru est arrivé !

Et voilà, le cru 2008-2009 vient d'arriver dans note collège. Je n'ai guère eu le temps d'y goûter car la séance n'a duré que deux petites heures.

A huit heures tapantes, ils étaient là, dans la cour, à attendre que leurs professeurs principaux viennent les chercher. Certains étaient déjà au garde à vous mais beaucoup étaient éparpillés lorsque nous sommes arrivés. J'ai du batailler quelques minutes pour pouvoir les faire mettre en rang. Ceci fait, tout le monde a rejoint sa salle respective.
Cela m'émeut toujours de retrouver des élèves que je n'avais pas eu depuis la 6ème. Ils ont grandi, leur silhouette s'est affinée. Alors que les filles veulent mettre en valeur leurs tout nouveaux atouts, les garçons sont encore mal dans leur corps et se cachent derrière des accoutrements tous plus invraisemblables que les autres.

Bref, arrivés à la porte de ma salle, je les installe par ordre alphabétique ce qui les réjouit guère. A peine rentrés, ils sont déjà séparés de leurs copains ou de leurs copines !
Vient ensuite tout le travail administratif, très barbant : vérification des noms, des options, distributions du carnet de liaison, de l'emploi du temps etc...
J'aime bien aussi leur dicter les noms de leurs futurs professeurs, histoire de jauger leur réaction. A vrai dire, je sais toujours plus ou moins lorsque je vais avoir des "ah !!!!!" plutôt positifs et des "oh !!!!!" très négatifs. Cette année, les "ah !!!! " l'on emporté ce qui est de bonne augure.

9h30 : il ne me reste plus qu'une demi-heure pour ramasser tous les papiers et distribuer les livres. Et bien, nous y sommes arrivés !!! Tout le monde était dehors à 9h50 !
Et c'est là que je ai vu arrivé un élève dont j'avais noté l'absence. Monsieur s'était trompé d'heure !!! Alors que j'aurais dû le réprimander, cela m'a fait sourire. Je lui ai donc fait un bref topo sur cette rentrée et hop, dehors aussi.
Lorsque je suis pointé devant mon bureau, j'avais déjà 4 ou 5 fifilles qui m'attendaient pour me supplier de les changer de classe. Elles ont eu beau me faire les yeux doux (elles ne me connaissent pas encore !), ce fut un non catégorique. Neuf mois ça passe vite ! J'ai même eu, après, un coup de fil d'une maman me demandant la même chose pour son fiston. Bien que très courtois, je lui ai fait comprendre que ne pouvait accéder à sa requête.
C'est un comble ! Les élèves et les parents voudraient pouvoir choisir la classe mais aussi les professeurs ! Et pourquoi pas l'emploi du temps aussi ? Pffff.....

Enfin, j'ai quand même réussi à m'échapper du collège un peu avant midi. J'étais lessivé. Il me fallait encore faire des courses et passer chez ma mère.
Rentré chez moi vers 15 heures, j'ai aussitôt adopté la position horizontale pour une bonne sieste. Le problème est que demain, je ne pourrait pas en faire autant... Je sens que la journée va être longue.

mardi 2 septembre 2008

Le calme avant la tempête

Aujourd'hui, journée plutôt calme si l'on compare avec hier. J'avais donné rendez-vous à notre nouveau collègue de Français à 9 heures dans mon bureau ; il voulait, en effet, imprimer des documents en couleurs. Le pauvre a du attendre car j'ai eu une grosse panne de réveil.
Bref, je suis arrivé au collège avec une heure et demi de retard... Heureusement, Gilles s'était occupé de notre collègue qui n'osait pas me montrer son mécontentement.
La fin de matinée a été accaparée par la préparation de la rentrée de demain matin. Photocopies divers, changements de dernière minute... La faim venant, j'ai retrouvé les délices culinaires du self. Va falloir que je fasse gaffe cette année si je ne veux pas continuer à arrondir ma silhouette !

Pour l'après-midi, nous avions décidés avec Robert d'aller rendre visite à nos élèves de 6ème qui étaient à Fourvière dans le parc accrobranches. Je connaissais déjà celui de Sainte-Foy mais celui-ci m'a paru beaucoup plus agréable. J'en ai profité pour faire quelques photos mais beaucoup ont été ratées à cause du manque de luminosité.


Nous avons bien sûr observé nos nouveaux élèves mais aussi (eu surtout !) certains moniteurs dont le baudrier très serré mettait en valeur leurs attributs masculins. Autant dire que nous étions quelque peu émoustillés. Nous en avons profité pour prendre quelques photos "souvenirs" ... hélas, j'avais oublié de faire fonctionner le zoom ! Je pense que c'est cela qui a poussé mon cher collègue et ami à aller se défouler au parc. L'entraînement de course à pieds à bon dos...

lundi 1 septembre 2008

Voilà une bonne chose de faite

Voilà que s'achève la première journée de l'année 2008-2009 et ma 11ème rentrée dans le même collège. Et une fois de plus, je remarque que l'on n'a pas fait grand chose. Des discours (assommants !), des bises en pagaille, les piaillements qui recommencent... bref, rien d'original.
Je n'aurai pas l'affront de vous détailler le programme ; Robert en a très bien parlé !

J'ai quand même été surpris du peu de mécontentement de mes collègues à propos de leur emploi du temps. La seule qui est venue réclamer quelque chose peut attendre la saint glin glin. Non seulement c'est une fumiste de première mais, en plus, elle part en congé maternité en fin de trimestre. Grrrr.......
En revanche, nous avons eu, avec Gilles quelques remerciements. Cela fait toujours plaisir, surtout lorsque l'on trouve, en prime, un petit cadeau dans nos casiers.

Demain va être une journée plus détendue. Préparation de la rentrée des 3ème le matin, et un petit coucou à nos élèves de 6ème qui seront en train de faire les singes dans les arbres.

Sur ce, au dodo........

dimanche 31 août 2008

Orage, ô désepoir....

Vous voudrez bien m'excuser d'avoir écorché cette réplique cornélienne mais je la trouve tout à fait appropriée ce soir.

Cet orage qui vient de s'abattre sur nous tombe très bien. Après cette journée radieuse, les éléments sont là pour nous ramener à la réalité des choses. Voilà, finies les vacances, terminés les moments de glandouillage... Demain, il va falloir faire sonner le ou plutôt les réveils de bonne heure histoire de ne pas manquer la grand messe de rentrée.
Non, non, je ne vais pas prier durant ces deux premières heures mais sûrement papoter avec mes collègues au dernier rang....

mercredi 27 août 2008

Au revoir les calanques, bonjour Miribel !

Aujourd'hui, petit break après deux demi-journées de travail. Comme le soleil d'été est de mise cette semaine, nous sommes allés, avec Robert, lézarder autour du lac de Miribel. Cela faisait 5 ans que je n'y étais pas allé ; cela n'a guère changé. Seuls les petits chemins ont été aménagés et des petits parkings ont vu le jour pour accueillir tous les amateurs de bronzette et de cache-cache dans les fourrés...

Me voilà donc arrivé vers midi à l'endroit que l'on m'avait indiqué. Robert était là depuis un moment puisqu'il avait déjà effectué son "petit" tour de parc, en charmante compagnie, soit dit en passant. Bref, il me conduit à la petite "plage" où il a ses habitudes. C'était calme, l'eau était bonne et le vue n'était pas désagréable. Même les cygnes étaient de la partie.



Nous avons bien sûr grignoté un petit bout en compagnie de R., l'acolyte de Robert pour la course à pied, et de J. qui était venu faire une petite pause au milieu de sa journée de travail. C'est vrai que pour décompresser, c'est l'endroit idéal.

Vous l'aurez compris, je ne regrette pas du tout d'avoir prolongé un peu plus mes vacances. Merci Robert !

Rentré vers 16 heures, une petite sieste s'est imposée après une bonne douche. Passé ensuite chez Hélène pour prendre quelques nouvelles. Elle était seule avec sa fille Marie qui avait l'air en forme. Nous avons papoté une petite heure, elle me racontant ses vacances et moi les miennes.

Journée très plaisante donc. Si j'ai le temps, je retournerai bien faire un petit tour à Miribel vendredi après-midi. Ok Robert ?


mardi 26 août 2008

Miam, miam...

N'ayant pas une grande envie de travailler, j'ai écourté ma journée. Je suis parti du collège à 12h30 pour aller voir ma mère qui avait plein de prunes à me donner. Que pouvais-je bien faire avec ? De la confiture ? non, je n'en pas. De l'eau de vie ? non, trop compliqué. Une tarte ? Ouais, bof... Un clafoutis ? Bingo !!! Et voilà la résultat.


Bon, d'accord, ce n'est pas très présentable mais qu'est-ce que c'est bon !!! Vais p'être bien en refaire un ... En plus, la recette est facile comme tout !

lundi 25 août 2008

Rentrée. Vous avez dit rentrée ?


Ben voilà, c'est fait. Lorsque le réveil s'est mis en route ce matin à 7 heures, mes mirettes ont eu beaucoup de mal à s'ouvrir. Il m'a bien fallut une heure pour émerger et démarrer la journée.
Arrivé au collège vers 9 heures, je n'ai trouvé que l'une des secrétaires et notre cher CPE, qui, comme à son habitude, faisait un peu la gueule.
Lorsque Mirela, la secrétaire, s'est mise à me parler boulot, c'est comme si je débarquais sur une autre planète. je décidais donc de couper court et de gagner mon bureau à l'étage supérieur.
9a sentait un peu le renfermé la dedans ! Alors que j'ouvrais les fenêtres pour aérer, notre collègue Vincent pointa son nez. Après s'être raconté nos vacances, nous avons repris nos bonnes vieilles habitudes. Nous somme alors passés prendre un café au distributeur puis nous descendîmes pour fumer une cigarette. Il devait être alors 9h30. C'est alors que Gilles est arrivé, doucement mais sûrement... Puis notre directeur et enfin quelques soeurs qui allaient à la messe. Bref, le gros de la troupe était là. Le chef nous donna les dernières nouvelles du front. Je sentais bien que personne n'avait envie de monter travailler. Lorsque l'un de nous éteignait sa cigarette, un autre en allumait une. Bref, ce n'est que vers 11 heures que nous sommes tous remontés. J'ai alors aidé Gilles à faire un peu de bricolage dans son bureau et voilà, il était midi.
Nous avons alors décidé d'aller manger... direction Mc Do.
Et là, une grosse flemme m'envahit. Au lieu de retourner au collège, je suis donc rentré chez moi !
Bilan de cette rentrée : on n'a pas fait grand chose. Disons que c'était une simple reprise de contact, rien de plus. Je pense qu'il en sera de même demain. Je ne suis as habitué à travailler au mois d'août !!!

dimanche 24 août 2008

J -12h...


Et voilà, nous y sommes. Le reprise est pour demain et j'ai encore du mal à réaliser qu'une nouvelle année scolaire est sur le point débuter. Il va falloir se replonger dans les cours, les réunions, les copies... J'avoue que cela ne m'a pas du tout manqué durant ces six semaines de coupure.
Même si je n'ai pas beaucoup bougé pendant ces vacances, j'ai complètement déconnecté du milieu scolaire. Et je me suis forcé, durant cette dernière semaine, à me replonger dans tout cela. En fait, je me suis contenté de faire du tri, rien de plus. Je n'avais même pas ouvert mon cartable qui m'attendait sagement au pied de mon bureau. J'en ai donc extrait toute la paperasse que j'avais ramené au mois de juillet et c'est tout. Maintenant, il va falloir que je le remplisse. Le hic, c'est que je ne sais pas encore de quoi. Je n'ai même pas encore acheté mon agenda... Quant au cahier de notes, ça attendra la mi-septembre.
Malgré tout cela, je ne suis pas mécontent de retrouver mes collègues (enfin la plupart !), de faire plus ample connaissance avec les nouvelles "recrues" et bien sûr, de me retrouver dans une salle de classe assiégé par une trentaine d'élèves. Pour cela, il faudra attendre le 2 septembre...
D'ici là, nous allons, avec Gilles et Bérengère, préparer cette rentrée. Les emplois du temps ayant été envoyés au mois de juillet, il faut maintenant répartir les salles et planifier encore deux ou trois choses. Ce qui me ravit moins, c'est que le beau temps est annoncé pour toute la semaine...
J'espère donc que mon cher collègue de pôle, s'il en a le temps, pourra m'emmener faire un tour au bord de l'eau. A bon entendeur....

vendredi 22 août 2008

Silence...


Vous aurez sans doute remarqué que, depuis le début des vacances, mes articles se font rares. Pourquoi cela ? Tout d'abord, par manque d'inspiration. Les vacances sont pour moi un moment de relâchement total durant lequel l'oisiveté rime avec un manque total d'action. Il n'y a donc pas grand chose à raconter...
De plus, la lecture de certains blogs m'impose une grande réflexion que je n'arrive pas encore à mettre par écrit. Comme toi, Robert, qui a mis du temps à cogiter sur la manière dont tu allais parler de Pierre, je me laisse aussi un moment pour pouvoir exprimer le plus justement possible toutes les émotions que ces lectures provoquent en moi...

dimanche 17 août 2008

Vous avez dit Proust ?

Il y a une semaine, Robert répondait sur son blog à un petit questionnaire qui n'avait pas l'air d'être celui de Proust. A son invitation, je vais tenter de faire de même.

1°) Si j'étais un sous-vêtement:

Incontestablement un boxer en lycra et pas en coton ! Fin et soyeux au toucher, il laisse apparaître certains atouts d'une façon beaucoup très avantageuse... Je n'oublie pas non plus certains sous-vêtements d'une certaine marque australienne qui permettent de "remonter" les dits atouts qui commencent à se casse la figure !

2°) Si j'étais un sextoy:

Je n'aime pas vraiment les gadgets. Ceci dit, afin d'améliorer parfois la qualité d'un moment intense, je ne dit pas non aux glaçons. Attention tout de même à ne pas les utiliser directement sortis du congelo. Ça colle et ça brûle !

3°) Si j'étais un phantasme:

La question piège ! On a tous des fantasmes (je préfère l'écrire comme ça !) plus ou moins avouables. Me concernant, et sans vouloir jouer les blasés, j'en ai réalisés certains qui ne m'ont pas déçus. Cependant, il en reste encore quelques uns qui peuvent apparaître anodins j'en conviens. En vrac donc, succomber aux avances d'un représentant dans son beau costume ou faire tomber la salopette d'un plombier de passage. Partager un bon moment dans ma fameuse calanque avec quelques spécimens repérés là-bas depuis fort longtemps. Bref, rien de transcendant...

4°) Si je devais faire l'amour avec un animal:

Je ne vais pas être très original. Un petit ours doux et câlin, cela ira très bien !

5°) Si je devais te dire quelque chose à l'oreille pendant qu'on fait l'amour:

Suis pas très bavard en général. Plutôt que de dire quelque chose à l'oreille, je préfère nettement la mordiller ou y introduire ma langue !

6°) Si j'étais Clara Morgane mais avec mon cerveau actuel:

Je ne me serais pas reconverti dans la chanson ou l'écriture !!!

7°) Si j'étais une zone érogène:

La pointe des seins. Ben oui....

8°) Si j'étais un détail absolument irrésistible:

Un regard de braise et un sourire ravageur...

9°) Si j'avais une morale sexuelle:

"Profite du moment présent" !

10°) Si je me réveillais demain sans pénis ni vagin:

Mais ça va pas, non !!! Je me rendors alors illico ...


Voila chose faite.

Vacances bientôt finies...

Ça y est ! Ma petite escapade marseillaise est terminée. Quatre petits jours bien remplis mais qui m'ont permis de retrouver tout ce et ceux que j'aime là-bas. Comme d'habitude, j'ai été reçu comme un coq en pâte chez mon amie Guylaine. Bien que c'était sa dernière semaine de vacances, elle m'a "trimbalé" un peu partout notamment pour que je puisse faire quelques ablutions iodées et que je vois mes amis. Autant dire que nous n'avons pas été souvent à la maison !
C'est donc avec un plaisir extrême que j'ai retrouvé intacte notre calanque préférée à Cassis.


Bon d'accord, ce n'est pas une plage de sable fin mais au moins, cet endroit a le mérite d'être calme. Une fois installés sur ces rochers, nous avons pour vue la mer et sur le côté le fameux Cap Canaille.


Ces quelques prises de vue ne rendent sûrement pas le climat ambiant, mais je peux vous assurer c'est vraiment féerique. Le seul hic est que vous ne bronzez pas là-bas, vous cuisez ! Les roches étant blanches, la réverbération est extrême. Inutile de préciser que même avec de multiples crèmes solaires, je suis revenu cuit à point ! Doré à certains endroits, rouge à d'autres... Mais cela vaut bien ce petit sacrifice qui me cuit encore un peu.

Outre la plage, nous avons profité d'un 15 août nuageux pour aller nous balader un peu. Je voulais redécouvrir un petit quartier typique : le Panier. Une fois garés près du vieux port, nous sommes montés en direction de ce quartier pour nous perdre dans les ruelles étroites où se côtoient les Marseillais pur jus et les touristes.





Et bien sûr, 15 août oblige, hommage à la Bonne Mère.

Vue du balcon.


Voilà, finis le soleil et la mer. Retour à Lyon où je vais profiter de cette dernière semaine de vacances pour préparer la rentrée.

lundi 11 août 2008

Sur le départ...

Ouf ! Je touche au but. Après une semaine passée en compagnie de mon frère arrivé tout droit de la campagne anglaise, je suis en train de préparer ma petite valise. Quelques jours à Marseille chez mon amie Guylaine me feront le plus grand bien. J'espère avoir beau temps, histoire de prendre quelques couleurs et, ainsi, de pouvoir aller me prélasser dans les calanques dont j'ai parlé précédemment.
Pour cette occasion, j'ai décidé, après avoir raccompagné mon frère à la gare, de me faire un petit plaisir. J'avais besoin de me remonter le moral ! Je me suis donc dirigé dans l'une de mes grandes surfaces favorites où j'ai pu enfin acheter un tout nouvel appareil photo. Cela faisait fort longtemps que j'en avais envie ; voilà chose faite. Je vais donc pouvoir l'étrenner pendant ce petit séjour. Je ne compte pas rivaliser avec Robert mais j'insérerai quand même quelques clichés de mon cru dans ce blog. A très bientôt....

jeudi 31 juillet 2008

De nouveau là !

Maintenant que ma connexion internet fonctionne correctement, je me retrouve de nouveau sur cette blogosphère qui, je l'avoue, m'a quelque peu manquée.
En effet, je me suis risqué plusieurs fois à écrire un nouvel article quand soudainement, plus rien. Impossible de me reconnecter. Bref, cette interruption involontaire m'a permis de faire une multitudes de choses que je remettais sans cesse au lendemain.
Par exemple, cela faisait plus de six mois que je voulais repeindre mes toilettes et ma salle de bain. Et bien c'est maintenant chose faite ! Il ne me reste maintenant plus que ma chambre mais là, c'est un gros morceau. Je n'ai pas le courage de m'y mettre maintenant. Ce n'est pas tant la peinture qui prend du temps (quoique le plafond, un peu si !) mais c'est surtout de tout débarrasser, notamment la bibliothèque qui déborde de tous les côtés. Pour mes amis fans de la période antique, on va dire que je remets cette tâche aux calendes grecques !
Bref, ces vacances se déroulent au mieux surtout parce que je peux vivre à mon rythme. Couché tard et levé tard. Mon entourage s'inquiète parfois de ne pas me voir partir à droite ou à gauche ce à quoi je réponds que je suis très bien chez moi. A aucun moment je ne m'ennuie. Il m'arrive même de ne pas sortir de la journée ! Un peu casanier, le bonhomme...
Ceci dit, je ne serai pas seul la semaine prochaine car mon frère arrive d'Angleterre samedi. Pendant une semaine, je risque de ne pas être beaucoup chez moi car il va devoir faire le tour de la famille. Je pense aussi qu'il va vouloir aller faire quelques virées nocturnes mais là, je le laisse faire tout seul. Nous n'avons pas l'habitude de fréquenter les mêmes crémeries...
Après cette semaine familiale, je pense descendre dans le sud voir mes amis marseillais. Ils me manquent. Il y a quelques années, je descendais quatre ou cinq fois par an, été comme hiver. Aujourd'hui, à peine une fois dans l'année. Bien sûr , nous gardons contact mais cela n'est pas la même chose par téléphone ou msn. Il n'y a pas l'atmosphère marseillaise, le grouillement de la ville, ses rues embouteillées mais aussi ses petits quartiers paisibles tels que le Panier ou le vallon des Auffes.

Ce petit port niché en contrebas de la corniche m'évoque le Marseille d'antan avec les barques de pêche et des petits cabanons.

Un autre petit quartier typique et inattendu de Marseille est le quartier des Goudes. Lorsque l'on suit la route la corniche vers l'Est, et après avoir passé la Pointe rouge, on a l'impression de sortir complètement de la ville. Le paysage se fait même presque lunaire. Puis, au détour d'un virage, on arrive dans cet ancien petit village de pêcheur. Une merveille !!!


Enfin, je ne peux évoquer la cité phocéenne sans me diriger vers les calanques dans lesquelles j'ai passé de si bons moments. En effet, j'ai découvert ces endroits typiques il y a une dizaine d'années lorsque mon frère et son ami m'emmenèrent là-bas. Bien sûr, on est loin des plages de sable certes confortables pour le dos mais beaucoup plus bondées et souvent sales.
Ici, la nature est omniprésente. Pour les plus courageux qui n'ont pas peur de marcher longtemps, il y a bien sûr les calanques de Sugiton, d'En Vau, de Port miou et bien d'autres...
Pour les plus pressés comme moi, nous nous rendons habituellement par la route de la Gineste ou par l'autoroute dans une toute petite calanque au pieds de magnifiques villas cassidaines. L'une d'elles s'appelant Pamplemousse, nous avons donné à "notre" calanque la même dénomination. Je n'ai pas encore trouvé de photos de cet endroit féerique mais je compte bien y remédier à mon retour...

mardi 15 juillet 2008

Velov ou velib ?

En regardant les informations aujourd'hui, j'ai pu constater, non sans agacement, que tous les journaux relataient le premier anniversaire du vélib parisien. Cela me hérisse le poil au plus haut point. Pourquoi, me demanderez-vous ? Tout simplement, parce que, à en croire les journalistes de la capitale, il n'y a que le vélib en France ! Ben voyons !!! Mon chauvinisme lyonnais est mis à mal.
En effet, les journalistes parisiens se gardent bien de rappeler que ce genre de service existe à Lyon depuis trois ans et que, depuis, il n'a cessé de progresser. De plus, on pourrait croire que tout cela n'a été rendu possible que grâce à l'intervention quasi divine de ce cher bon maire de Paris. Merci plutôt aux entreprise JC Decaux qui a eu cette heureuse initiative... Voilà qui est dit !

vendredi 11 juillet 2008

Ouf !

Alors que certains sont déjà en train de se faire dorer la pilule, je réalise seulement maintenant que je suis en vacances. nous avons, avec Gilles, réalisé un tour de force en constituant les emplois du temps de nos chers collègues en une semaine. Les journées de la semaine qui vient de s'achever ont été longues, très longues... Arrivés tôt (plus moi que Gilles !), nous avons, depuis 3 ans que nous travaillons ensemble, trouvé nos marques. Lui devant son tableau de fiches multicolores, moi, derrière mon ordinateur à jouer de la souris, tel un maestro avec sa baguette. Ces journées ont été parsemées par des moments de découragement intenses mais aussi parfois par des moments d'excitation lorsque nous avions résolu un problème crucial. En début de semaine, nous faisions des pauses régulières afin de sortir du bureau et descendre fumer une cigarette. Ce n'est pas évident, lorsque l'on est intoxiqué comme moi, de rester planté derrière un écran à longueur de journée et se creuser les méninges pour faire en sorte que tout s'emboîte parfaitement. Le temps avançant, nous avons mis un terme à ces pauses. Non,, non, nous n'avons pas mis un patch ! Nous avons fumé sur place. N'étant plus que 4 dans les murs, nous nous sommes permis cette liberté, bien méritée.

Bref, comme je l'annonçais, les emplois du temps sont terminés et, à l'heure où j'écris ces lignes, les courriers doivent être dans la boîte aux lettres. Contrairement à certains établissements, nous envoyons les EDT assez tôt afin que chacun puisse prendre ses dispositions pour la prochaine année scolaire. Tout le monde ayant formulé ses desiderata, nous avons fait en sorte d'en tenir compte un maximum. Certains seront déçus et reviendront à la charge fin août ou le jour de la rentrée. Soit ! Qu'ils viennent ! Comme je leur répète souvent, nous faisons de notre mieux. Si nous pouvons regrouper les heures, nous le faisons. Mais cela ne marche pas tout le temps.
Je sais déjà qu'une de nos collègues va venir me voir pour se plaindre de ne pas avons une demi journée qu'elle a demandé pour suivre une activité manuelle... Sachant qu'elle sera à la retraite en décembre, et bien elle attendra. Elle aura tout le temps de faire sa poterie ou ses encadrements !!! Grrrrrr......
D'autres réaliserons qu'ils ne pourront pas facilement faire leurs contrôles en communs. Ce n'est pas faute d'avoir essayé mais ça ne passait pas, à moins de sacrifier pour certains des demi-journées de libre...
Vous l'aurez compris, je me défoule. Cela n'intéresse pas grand monde mais qu'importe ! Cela fait du bien parfois de se lâcher sur son clavier...

Si cette journée a marqué pour moi la fin de l'année et le début d'un repos bien mérité, elle a aussi été, pour notre standardiste, d'une importance toute particulière. En effet, comme je l'ai déjà écrit dans un article précédent, Roselyne prend sa retraite.
Alors que je regagnais ma voiture en fin de journée, je l'ai aperçue en train de fermer la porte de sa loge. Elle allait partir sans nous prévenir, seule... Je suis, bien sûr, allé la rejoindre pour papoter un peu avec elle. En voyant son bureau vide et les tableaux décrochés, j'ai réalisé, avec beaucoup de tristesse, qu'une période venait de s'achever. Je sais qu'elle attendait ce moment avec impatience mais je suis certain qu'elle était troublée aussi. Nous nous sommes suivis ensuite en voiture et, comme si nous chemins se séparaient, nous avons pris des direction différents...

PS : Robert, si tu me lis, nous officierons ensemble le mardi matin à 8h30.

dimanche 6 juillet 2008

De retour !

En ouvrant mon blog ce soir, je m'aperçois que cela fait plus d'une semaine que je n'ai rien écrit. j'avoue aujourd'hui que cette absence est plutôt liée à une certaine paresse qu'à un manque de temps.
En effet, même si mes journée de la semaine dernière ont été bien occupées, j'ai manqué de courage, le soir venu, pour me remettre devant mon ordinateur et surtout de réfléchir à ce que j'allais pouvoir bien écrire.
Et pourtant, la semaine a été riche en événements, certes plus ou moins croustillants pour moi. Je commence à me rendre compte que j'ai du mal à écrire "à chaud". J'ai besoin, après une journée, de prendre du recul par rapport à tout ce qui a pu se passer.
Après une semaine passé loin de ce blog (mais pas de celui de quelques compères), j'ai eu tout le temps nécessaire pour établir une analyser des différents événements ou situations auxquels j'ai été confronté.
Le début de semaine a été consacré au brevet des collèges. Rendez-vous était pris avec l'un de mes collègues dans un célèbre collège de la presqu'île lundi à midi. Comme je l'ai écrit dans l'un de mes derniers articles, nous étions chargés de superviser les corrections du brevet. A peine arrivés, nous avons du vérifier les paquets de copies destinés aux correcteurs. Chacun en avait 49. A 13 heures, nous devions animer la réunion d'harmonisation avec nos collèges qui devaient jouer de leur stylo rouge. Nous savions que cette réunion allait susciter quelques réactions.
A commencer par les horaires. En effet, les corrections se déroulent sur une journée et demi. Les années précédentes, elles avaient lieu durant toute une journée ; pour ceux qui n'avaient pas fini, ils revenaient le lendemain matin. Bien sûr, la plupart avait terminé dans la journée. Cette année, les corrections se déroulaient à partir de 13 heures jusqu'au lendemain soir. Nos collègues nous demandant des explications sur ce changement, nous leur avons donné, sans conviction aucune, la raison officielle. Les centres de corrections avaient besoin de la matinée pour préparer les paquets de copies ... Tout le monde savait la véritable explication. Certains collègues corrigeant très (trop ?) vite, ils allaient, quoi qu'il en soit, devoir revenir la lendemain pour achever leurs corrections. Vous vous doutez bien du mécontentement ambiant dans la salle... Ceci dit, l'inspection académique nous donna une autre information afin d'appuyer ce changement d'horaires. De plus en plus d'élèves réclament leurs copies après les résultats pour vérification. Or, une copie sur deux comportait, l'an dernier, des erreurs. Afin d'éviter cela, les consignes étaient, cette année, les suivantes : ne pas détailler les points sur la copie, mettre aucun commentaire dans la marge, en conséquence de quoi, il fallait se contenter de barrer ou de souligner les erreurs éventuelles. Quant au barème, il avantageait même l'élève doté un demi neurone ! Résultat : si je corrigeais mes copies de la même manière, mes élèves seraient de véritables petits génies... Bref, cette réunion terminée, nous nous demandions ce que nous allions bien faire. On nous fit comprendre qu'il fallait faire acte de présence en cas de pépin ou de questions concernant les corrections. En résumé, nous allions perdre notre temps. Nous avons donc commencé par visiter l'établissement dans lequel nous étions. Un vrai labyrinthe ! La chaleur étouffante qui régnait en ce début de semaine nous poussa vers l'extérieur, tantôt dans les escaliers de secours, tantôt dans la cour. Cette demi journée nous parût interminable. Au passage, un de nos collègues a terminé son paquet de copies en 3 heures !!! Comme quoi...
Le lendemain matin, nous nous sommes mis d'accord pour accélérer les corrections afin que tout le monde soit libéré à 13 heures. Pour cela, nous avons pris quelques copies à nos collègues et nous sommes attelés à la tâche. J'ai pu constater qu'avec les consignes données, nous ne restions pas longtemps devant une copie. Vers 11h30, certains correcteurs commencèrent à sortir de la salle avec leur paquet sous le bras. Ouf !!! Après nous être assurés que chacun avait bien dicté ses notes, nous sommes sortis à 13h15. Mission accomplie.

Les deux jours suivants ont été consacrés à des journées pédagogiques dans mon collège. Mercredi, cogitation extrême afin de mettre au point nos projets pour la rentrée. Ce fut aussi l'occasion de rencontrer nos nouveaux collègues. Aucun avis bien tranché pour l'instant si ce n'est concernant notre nouveau petit collègue de français, très charmant et doté, me semble-t-il, d'un certain caractère. Je pense qu'il va provoquer une certaines émulation dans l'équipe de français. N'est-ce pas Robert ?
Jeudi fut la journée des émotions. Tout d'abord, lors de l'apéro en l'honneur de nos collègues qui prenaient leur retraite ou qui quittaient le collège vers une autre destination. C'est un rituel qui a lieu chaque année, mais qui me laisse plutôt indifférent. Cette année, cela ne fut pas le cas. Même si Robert en a très bien parlé dans l'un de ses articles, je tenais à en dire aussi quelques mots. En effet, je réalise que je ne verrai plus l'an prochain le sourire de Roselyne, notre standardiste auprès de qui je passais chaque matin pour m'enquérir des nouvelles mais aussi des petits potins. Au revoir aussi à Pierre, notre collègue d'EPS (note à Robert : on ne dit plus gymnastique depuis bien longtemps !). Petit bonhomme aux allures de Mario Bros, c'est un homme d'une infime gentillesse, discret et dévoué. Malgré ces récents problèmes de santé, il était toujours là le premier pour ouvrir les rideaux du gymnase. Au revoir aussi à Christian, notre collège de math. qui s'en va dans un autre collège. Toujours prêt pour monter un projet, très dévoué envers ses élèves, son absence va me peser. Bref, c'est la première fois que ce rituel suscite en moi une intense émotion. Lors de la séance des discours, j'avoue que les larmes n'étaient pas loin...
De retour chez moi dans l'après-midi, je me suis posé devant la télévision branché sur une chaîne d'information. Les premières images que je vis furent celles d'Ingrid Betencourt descendant de l'avion. J'étais, bien sûr, au courant de sa libération. Mais ce n'est qu'en voyant ces premières images que je réalisais vraiment. Là, je sentis encore les larmes monter et, contrairement à la retenue que j'avais eu le matin même, je les ai laissées s'échapper. Des larmes de joie inondaient mes yeux puis mes joues. Du coup, je suis resté scotché à la télé un bon moment tout en somnolant. Aujourd'hui, près de cinq jours après cette libération, les médias nous inondent, à juste titre, d'images de celle qui resta prisonnière pendant 6 ans dans la jungle amazonienne. Je suis, à chaque nouveau reportage, encore ému. Je suis aussi très en colère contre ceux qui osent induire la suspicion à propos de cette libération. De quoi les Suisses se mêlent-ils ? Qu'ils s'occupent plutôt de leur chocolat et de leurs vaches laitières !!! C'est pitoyable.
Voilà, si vous lisez ces dernière lignes, cela signifie que vous aurez eu le courage d'aller jusqu'au bout et je vous en remercie. A très boentôt...

vendredi 27 juin 2008

Une dernière chose pour aujourd'hui. En observant une des deux IPR lors de notre réunion, je me suis aperçu qu'elle avait une petite ressemblance avec une illustre actrice espagnole : Victoria Abril. Non, non, je n'avais rien fumé !

Réunion du jour

Aujourd'hui, pas de collège. J'avais, en effet, été convoqué à une réunion par les IPR (Inspecteurs Pédagogiques Régionaux) d'histoire-géographie. Arrivé donc en avance ce matin dans un collège flambant neuf de l'ouest lyonnais. N'ayant aucune envie de me précipiter à l'intérieur, j'attendais encore une dizaine de minutes dans ma voiture. De l'autre côté de la rue, une collègue, sans doute, s'arrangeait la façade. En l'observant du coin de l'œil, je me dis qu'elle en avait bien besoin. Après avoir terminé ma cigarette, je fis mon entrée dans un petit amphithéâtre où, déjà, une trentaine de personnes étaient là.
Cette réunion avait pour objectif de nous donner les consignes en prévision des journées de correction des copies du brevet des collèges. Nous étions, en effet, une soixantaine à avoir été désignés pour superviser ces corrections. La belle affaire ! Ne connaissant personne hormis l'une des deux inspectrices qui a eu la "gentillesse" de venir dans un de mes cours au mois de janvier, je me suis installé au fond en attendant le début de la réunion.
Au bout d'une dizaine de minutes, l'un de mes collègues me fit remarquer que la gent masculine était peu nombreuse. C'était évident. Les femmes étaient en sureffectif ce qui rendait d'ailleurs leurs piaillements encore plus insupportable. Je lui fis alors la remarque que dans le choix des places dans cette salle, il y avait aussi une grande différence. Les hommes étaient plutôt au fond et les femmes devant. Tant mieux !
La réunion débuta enfin avec un bon quart d'heure de retard. Nos deux chères IPR commencèrent par nous remercier d'une part de notre présence (ben, pas trop le choix aussi !) et, d'autre part, des nombreuses réponses qu'elles avaient reçues suite à un questionnaire qu'elles nous avaient envoyé courant avril. Je me rendis compte alors que ce questionnaire était toujours sur mon bureau...
Après ces courbettes d'usage, les questions et les remarques commencèrent à fuser de toutes parts. Beaucoup de plaintes, souvent justifiées. Parmi elles, deux ont retenu mon attention. D'abord, le zèle des chefs de centres qui empêchaient les professeurs de finir leur correction trop vite a été lourdement dénoncé. S'il faut bien reconnaître que certains collègues bâclent littéralement ces corrections (et j'en connais !), la majorité effectue ce travail fastidieux très sérieusement. Pourquoi alors leur interdire de poursuivre leur travail entre midi et deux, pourquoi ne pas leur donner tout leur paquet de copies en une seule fois ? Pourquoi aussi, ne pas procéder comme au bac, c'est-à-dire permettre aux professeurs d'effectuer ces corrections chez eux ? Les inspectrices furent tout à fait d'accord avec nous mais nous avouèrent n'avoir que peu de poids pour faire changer les choses. Soit ! L'autre remarque concernait la rémunération de ces corrections. Une collègue s'offusqua que, pour un paquet de quarante copies, elle avait reçu 11 euros ! C'est lamentable, en effet. Ceci dit, une des deux inspectrices fit remarquer que les corrections faisaient partie intégrante du service d'un professeur. A partir de là, la correction des copies ne devrait même pas être payée en plus de notre salaire habituel. Ce à quoi elle rajouta quand même que cette rémunération pouvait être justifiée par le fait que seuls certains professeurs étaient concernés par cette tâche alors que d'autres étaient déjà en vacances. Bref, nous ne fûmes pas plus avancés.
Vint ensuite le moment de la relecture des corrigés. Nous devions donner notre avis sur la pertinence des réponses proposées. C'est la que je fus ébahi par la stupidité de certains collègues. Certains n'étaient pas d'accord sur les réponses, d'autres sur le barème... Bref, comme disent les jeunes, la situation est vite partie en live. Je fis remarquer à mon voisin qu'il y avait beaucoup plus de pinailleuses que de pinailleurs. Encore une différence ! Les inspectrices eurent du mal à se faire entendre mais réussirent tout de même à imposer leur volonté à laquelle je me joignais tout à fait.
Cette petite plaisanterie a duré tout de même jusqu'à midi et demi. A la fin de la réunion, je suis fit la connaissance du collègue qui avait été affecté dans le même collège que moi. Très charmant au passage, il était aussi dépité que moi. Nous nous sommes donnés rendez-vous lundi à midi et quart dans ce collège situé en plein centre ville. Me demandant ce qu'on allait devoir faire pendant que nos collègues seraient en pleine corrections, je lui répondis :"Ben on ira boire un verre !". Il ne refusa pas ma proposition....
Bref, cette matinée m'a valut un bon mal de crâne, amplifié sans doute par les quelques verres d'alcool ingurgités la veille lors du buffet de fin d'année de notre collège. Je n'en dirai pas plus sur cette soirée qui n'a rien eu de mémorable...