jeudi 31 juillet 2008

De nouveau là !

Maintenant que ma connexion internet fonctionne correctement, je me retrouve de nouveau sur cette blogosphère qui, je l'avoue, m'a quelque peu manquée.
En effet, je me suis risqué plusieurs fois à écrire un nouvel article quand soudainement, plus rien. Impossible de me reconnecter. Bref, cette interruption involontaire m'a permis de faire une multitudes de choses que je remettais sans cesse au lendemain.
Par exemple, cela faisait plus de six mois que je voulais repeindre mes toilettes et ma salle de bain. Et bien c'est maintenant chose faite ! Il ne me reste maintenant plus que ma chambre mais là, c'est un gros morceau. Je n'ai pas le courage de m'y mettre maintenant. Ce n'est pas tant la peinture qui prend du temps (quoique le plafond, un peu si !) mais c'est surtout de tout débarrasser, notamment la bibliothèque qui déborde de tous les côtés. Pour mes amis fans de la période antique, on va dire que je remets cette tâche aux calendes grecques !
Bref, ces vacances se déroulent au mieux surtout parce que je peux vivre à mon rythme. Couché tard et levé tard. Mon entourage s'inquiète parfois de ne pas me voir partir à droite ou à gauche ce à quoi je réponds que je suis très bien chez moi. A aucun moment je ne m'ennuie. Il m'arrive même de ne pas sortir de la journée ! Un peu casanier, le bonhomme...
Ceci dit, je ne serai pas seul la semaine prochaine car mon frère arrive d'Angleterre samedi. Pendant une semaine, je risque de ne pas être beaucoup chez moi car il va devoir faire le tour de la famille. Je pense aussi qu'il va vouloir aller faire quelques virées nocturnes mais là, je le laisse faire tout seul. Nous n'avons pas l'habitude de fréquenter les mêmes crémeries...
Après cette semaine familiale, je pense descendre dans le sud voir mes amis marseillais. Ils me manquent. Il y a quelques années, je descendais quatre ou cinq fois par an, été comme hiver. Aujourd'hui, à peine une fois dans l'année. Bien sûr , nous gardons contact mais cela n'est pas la même chose par téléphone ou msn. Il n'y a pas l'atmosphère marseillaise, le grouillement de la ville, ses rues embouteillées mais aussi ses petits quartiers paisibles tels que le Panier ou le vallon des Auffes.

Ce petit port niché en contrebas de la corniche m'évoque le Marseille d'antan avec les barques de pêche et des petits cabanons.

Un autre petit quartier typique et inattendu de Marseille est le quartier des Goudes. Lorsque l'on suit la route la corniche vers l'Est, et après avoir passé la Pointe rouge, on a l'impression de sortir complètement de la ville. Le paysage se fait même presque lunaire. Puis, au détour d'un virage, on arrive dans cet ancien petit village de pêcheur. Une merveille !!!


Enfin, je ne peux évoquer la cité phocéenne sans me diriger vers les calanques dans lesquelles j'ai passé de si bons moments. En effet, j'ai découvert ces endroits typiques il y a une dizaine d'années lorsque mon frère et son ami m'emmenèrent là-bas. Bien sûr, on est loin des plages de sable certes confortables pour le dos mais beaucoup plus bondées et souvent sales.
Ici, la nature est omniprésente. Pour les plus courageux qui n'ont pas peur de marcher longtemps, il y a bien sûr les calanques de Sugiton, d'En Vau, de Port miou et bien d'autres...
Pour les plus pressés comme moi, nous nous rendons habituellement par la route de la Gineste ou par l'autoroute dans une toute petite calanque au pieds de magnifiques villas cassidaines. L'une d'elles s'appelant Pamplemousse, nous avons donné à "notre" calanque la même dénomination. Je n'ai pas encore trouvé de photos de cet endroit féerique mais je compte bien y remédier à mon retour...

mardi 15 juillet 2008

Velov ou velib ?

En regardant les informations aujourd'hui, j'ai pu constater, non sans agacement, que tous les journaux relataient le premier anniversaire du vélib parisien. Cela me hérisse le poil au plus haut point. Pourquoi, me demanderez-vous ? Tout simplement, parce que, à en croire les journalistes de la capitale, il n'y a que le vélib en France ! Ben voyons !!! Mon chauvinisme lyonnais est mis à mal.
En effet, les journalistes parisiens se gardent bien de rappeler que ce genre de service existe à Lyon depuis trois ans et que, depuis, il n'a cessé de progresser. De plus, on pourrait croire que tout cela n'a été rendu possible que grâce à l'intervention quasi divine de ce cher bon maire de Paris. Merci plutôt aux entreprise JC Decaux qui a eu cette heureuse initiative... Voilà qui est dit !

vendredi 11 juillet 2008

Ouf !

Alors que certains sont déjà en train de se faire dorer la pilule, je réalise seulement maintenant que je suis en vacances. nous avons, avec Gilles, réalisé un tour de force en constituant les emplois du temps de nos chers collègues en une semaine. Les journées de la semaine qui vient de s'achever ont été longues, très longues... Arrivés tôt (plus moi que Gilles !), nous avons, depuis 3 ans que nous travaillons ensemble, trouvé nos marques. Lui devant son tableau de fiches multicolores, moi, derrière mon ordinateur à jouer de la souris, tel un maestro avec sa baguette. Ces journées ont été parsemées par des moments de découragement intenses mais aussi parfois par des moments d'excitation lorsque nous avions résolu un problème crucial. En début de semaine, nous faisions des pauses régulières afin de sortir du bureau et descendre fumer une cigarette. Ce n'est pas évident, lorsque l'on est intoxiqué comme moi, de rester planté derrière un écran à longueur de journée et se creuser les méninges pour faire en sorte que tout s'emboîte parfaitement. Le temps avançant, nous avons mis un terme à ces pauses. Non,, non, nous n'avons pas mis un patch ! Nous avons fumé sur place. N'étant plus que 4 dans les murs, nous nous sommes permis cette liberté, bien méritée.

Bref, comme je l'annonçais, les emplois du temps sont terminés et, à l'heure où j'écris ces lignes, les courriers doivent être dans la boîte aux lettres. Contrairement à certains établissements, nous envoyons les EDT assez tôt afin que chacun puisse prendre ses dispositions pour la prochaine année scolaire. Tout le monde ayant formulé ses desiderata, nous avons fait en sorte d'en tenir compte un maximum. Certains seront déçus et reviendront à la charge fin août ou le jour de la rentrée. Soit ! Qu'ils viennent ! Comme je leur répète souvent, nous faisons de notre mieux. Si nous pouvons regrouper les heures, nous le faisons. Mais cela ne marche pas tout le temps.
Je sais déjà qu'une de nos collègues va venir me voir pour se plaindre de ne pas avons une demi journée qu'elle a demandé pour suivre une activité manuelle... Sachant qu'elle sera à la retraite en décembre, et bien elle attendra. Elle aura tout le temps de faire sa poterie ou ses encadrements !!! Grrrrrr......
D'autres réaliserons qu'ils ne pourront pas facilement faire leurs contrôles en communs. Ce n'est pas faute d'avoir essayé mais ça ne passait pas, à moins de sacrifier pour certains des demi-journées de libre...
Vous l'aurez compris, je me défoule. Cela n'intéresse pas grand monde mais qu'importe ! Cela fait du bien parfois de se lâcher sur son clavier...

Si cette journée a marqué pour moi la fin de l'année et le début d'un repos bien mérité, elle a aussi été, pour notre standardiste, d'une importance toute particulière. En effet, comme je l'ai déjà écrit dans un article précédent, Roselyne prend sa retraite.
Alors que je regagnais ma voiture en fin de journée, je l'ai aperçue en train de fermer la porte de sa loge. Elle allait partir sans nous prévenir, seule... Je suis, bien sûr, allé la rejoindre pour papoter un peu avec elle. En voyant son bureau vide et les tableaux décrochés, j'ai réalisé, avec beaucoup de tristesse, qu'une période venait de s'achever. Je sais qu'elle attendait ce moment avec impatience mais je suis certain qu'elle était troublée aussi. Nous nous sommes suivis ensuite en voiture et, comme si nous chemins se séparaient, nous avons pris des direction différents...

PS : Robert, si tu me lis, nous officierons ensemble le mardi matin à 8h30.

dimanche 6 juillet 2008

De retour !

En ouvrant mon blog ce soir, je m'aperçois que cela fait plus d'une semaine que je n'ai rien écrit. j'avoue aujourd'hui que cette absence est plutôt liée à une certaine paresse qu'à un manque de temps.
En effet, même si mes journée de la semaine dernière ont été bien occupées, j'ai manqué de courage, le soir venu, pour me remettre devant mon ordinateur et surtout de réfléchir à ce que j'allais pouvoir bien écrire.
Et pourtant, la semaine a été riche en événements, certes plus ou moins croustillants pour moi. Je commence à me rendre compte que j'ai du mal à écrire "à chaud". J'ai besoin, après une journée, de prendre du recul par rapport à tout ce qui a pu se passer.
Après une semaine passé loin de ce blog (mais pas de celui de quelques compères), j'ai eu tout le temps nécessaire pour établir une analyser des différents événements ou situations auxquels j'ai été confronté.
Le début de semaine a été consacré au brevet des collèges. Rendez-vous était pris avec l'un de mes collègues dans un célèbre collège de la presqu'île lundi à midi. Comme je l'ai écrit dans l'un de mes derniers articles, nous étions chargés de superviser les corrections du brevet. A peine arrivés, nous avons du vérifier les paquets de copies destinés aux correcteurs. Chacun en avait 49. A 13 heures, nous devions animer la réunion d'harmonisation avec nos collèges qui devaient jouer de leur stylo rouge. Nous savions que cette réunion allait susciter quelques réactions.
A commencer par les horaires. En effet, les corrections se déroulent sur une journée et demi. Les années précédentes, elles avaient lieu durant toute une journée ; pour ceux qui n'avaient pas fini, ils revenaient le lendemain matin. Bien sûr, la plupart avait terminé dans la journée. Cette année, les corrections se déroulaient à partir de 13 heures jusqu'au lendemain soir. Nos collègues nous demandant des explications sur ce changement, nous leur avons donné, sans conviction aucune, la raison officielle. Les centres de corrections avaient besoin de la matinée pour préparer les paquets de copies ... Tout le monde savait la véritable explication. Certains collègues corrigeant très (trop ?) vite, ils allaient, quoi qu'il en soit, devoir revenir la lendemain pour achever leurs corrections. Vous vous doutez bien du mécontentement ambiant dans la salle... Ceci dit, l'inspection académique nous donna une autre information afin d'appuyer ce changement d'horaires. De plus en plus d'élèves réclament leurs copies après les résultats pour vérification. Or, une copie sur deux comportait, l'an dernier, des erreurs. Afin d'éviter cela, les consignes étaient, cette année, les suivantes : ne pas détailler les points sur la copie, mettre aucun commentaire dans la marge, en conséquence de quoi, il fallait se contenter de barrer ou de souligner les erreurs éventuelles. Quant au barème, il avantageait même l'élève doté un demi neurone ! Résultat : si je corrigeais mes copies de la même manière, mes élèves seraient de véritables petits génies... Bref, cette réunion terminée, nous nous demandions ce que nous allions bien faire. On nous fit comprendre qu'il fallait faire acte de présence en cas de pépin ou de questions concernant les corrections. En résumé, nous allions perdre notre temps. Nous avons donc commencé par visiter l'établissement dans lequel nous étions. Un vrai labyrinthe ! La chaleur étouffante qui régnait en ce début de semaine nous poussa vers l'extérieur, tantôt dans les escaliers de secours, tantôt dans la cour. Cette demi journée nous parût interminable. Au passage, un de nos collègues a terminé son paquet de copies en 3 heures !!! Comme quoi...
Le lendemain matin, nous nous sommes mis d'accord pour accélérer les corrections afin que tout le monde soit libéré à 13 heures. Pour cela, nous avons pris quelques copies à nos collègues et nous sommes attelés à la tâche. J'ai pu constater qu'avec les consignes données, nous ne restions pas longtemps devant une copie. Vers 11h30, certains correcteurs commencèrent à sortir de la salle avec leur paquet sous le bras. Ouf !!! Après nous être assurés que chacun avait bien dicté ses notes, nous sommes sortis à 13h15. Mission accomplie.

Les deux jours suivants ont été consacrés à des journées pédagogiques dans mon collège. Mercredi, cogitation extrême afin de mettre au point nos projets pour la rentrée. Ce fut aussi l'occasion de rencontrer nos nouveaux collègues. Aucun avis bien tranché pour l'instant si ce n'est concernant notre nouveau petit collègue de français, très charmant et doté, me semble-t-il, d'un certain caractère. Je pense qu'il va provoquer une certaines émulation dans l'équipe de français. N'est-ce pas Robert ?
Jeudi fut la journée des émotions. Tout d'abord, lors de l'apéro en l'honneur de nos collègues qui prenaient leur retraite ou qui quittaient le collège vers une autre destination. C'est un rituel qui a lieu chaque année, mais qui me laisse plutôt indifférent. Cette année, cela ne fut pas le cas. Même si Robert en a très bien parlé dans l'un de ses articles, je tenais à en dire aussi quelques mots. En effet, je réalise que je ne verrai plus l'an prochain le sourire de Roselyne, notre standardiste auprès de qui je passais chaque matin pour m'enquérir des nouvelles mais aussi des petits potins. Au revoir aussi à Pierre, notre collègue d'EPS (note à Robert : on ne dit plus gymnastique depuis bien longtemps !). Petit bonhomme aux allures de Mario Bros, c'est un homme d'une infime gentillesse, discret et dévoué. Malgré ces récents problèmes de santé, il était toujours là le premier pour ouvrir les rideaux du gymnase. Au revoir aussi à Christian, notre collège de math. qui s'en va dans un autre collège. Toujours prêt pour monter un projet, très dévoué envers ses élèves, son absence va me peser. Bref, c'est la première fois que ce rituel suscite en moi une intense émotion. Lors de la séance des discours, j'avoue que les larmes n'étaient pas loin...
De retour chez moi dans l'après-midi, je me suis posé devant la télévision branché sur une chaîne d'information. Les premières images que je vis furent celles d'Ingrid Betencourt descendant de l'avion. J'étais, bien sûr, au courant de sa libération. Mais ce n'est qu'en voyant ces premières images que je réalisais vraiment. Là, je sentis encore les larmes monter et, contrairement à la retenue que j'avais eu le matin même, je les ai laissées s'échapper. Des larmes de joie inondaient mes yeux puis mes joues. Du coup, je suis resté scotché à la télé un bon moment tout en somnolant. Aujourd'hui, près de cinq jours après cette libération, les médias nous inondent, à juste titre, d'images de celle qui resta prisonnière pendant 6 ans dans la jungle amazonienne. Je suis, à chaque nouveau reportage, encore ému. Je suis aussi très en colère contre ceux qui osent induire la suspicion à propos de cette libération. De quoi les Suisses se mêlent-ils ? Qu'ils s'occupent plutôt de leur chocolat et de leurs vaches laitières !!! C'est pitoyable.
Voilà, si vous lisez ces dernière lignes, cela signifie que vous aurez eu le courage d'aller jusqu'au bout et je vous en remercie. A très boentôt...