samedi 19 avril 2008

Frère-en- blog


En lisant hier le premier commentaire fait sur ce blog, j'ai remarqué cette expression originale et touchante. Rendons à César ce qui appartient à César ! Si ce blog existe aujourd'hui, c'est en grande partie grâce à l'auteur de cette belle expression (non, pas celle sur César mais celle du titre ! pfffff....).

Effectivement, c'est en parcourant quotidiennement son blog que l'idée de faire de même a commencé à germer dans mon esprit. Après une tentative infructueuse, j'avais remis ce projet à plus tard. Mais peu de temps avant les vacances, le sujet est revenu sur le tapis. Je me suis dit alors que le moment était bien choisi pour me lancer. Et hop, me voilà !

Mais revenons à l'intitulé de cet article. Le mot frère a, chez moi, une importance toute particulière. En effet, outre un frère de blog (et peut être d'autres à venir ?), j'ai aussi deux frères de sang : R. et J. Ayant peu de différence d'âge (32 et 30 ans), ils n'en sont pas moins assez différents. Étant l'aîné de la fratrie avec une différence d'âge assez notable, j'ai pu suivre de loin leur évolution. Si R. est passionné par la mode et le design, J. s'attache plus volontiers au bricolage et à la mécanique. Leur caractère ne semble, en outre, pas très différent. Sensibles, têtus, assez durs avec eux (et leur entourage !), ils n'en sont pas moins attachés à certaines valeurs familiales. Ils sont aussi, tout comme moi, assez secrets et maladroits dans leur façon d'exprimer leurs sentiments.
L'autre grand point de divergence est leur mode de vie. J. s'est constitué sa propre famille. Époux d'une femme volontaire et ouverte d'esprit, papa de deux petites filles adorables, il mènerait une vie des plus classiques si son métier (marine militaire) ne l'obligeait pas à s'absenter durant la semaine. R., quant à lui, s'est constitué une autre famille, faite d'amis et d'amants. En effet, homo tout comme son grand frère, il a dû, dès son plus jeune âge, surmonter les obstacles liés à cette situation. Il a dû, pour se construire et vivre sa vie, quitter Lyon. Après quelques années passées à Marseille, il a choisi de s'expatrier en Angleterre. J'ai beaucoup d'admiration pour ce qu'il a fait ici. Ayant tendance a se dévaloriser, il a su quand même partir à l'étranger, apprendre la langue du pays et se familiariser avec les us et coutumes locales. Moi, je dis chapeau ! Je ne sais pas si j'aurais fait de même....

Malgré toutes ces différences, il n'en reste pas moins que je suis profondément attachés à eux. Je m'aperçois cependant qu'avec l'âge, cet attachement est de moins en moins aveugle. Auparavant, toute critique formulée à leur encontre me blessait fortement. Aujourd'hui, je me rends compte que certaines de ces critiques étaient bel et bien fondées... Mais qu'importe ! Ils sont et resteront à jamais mes frères.





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