dimanche 4 mai 2008

Fin de week end

Week end ensoleillé mais bien occupé. En fait, je n'ai guère eu le temps de mettre le nez dehors tant j'avais à faire chez moi. Après avoir fait carburer les neurones vendredi, j'avais besoin de me défouler. Dans ce cas là, je commence toujours par faire du tri dans mon appartement. A la poubelle les anciens manuels, les cours archivés que je n'utiliserai plus, les vêtements usés jusqu'à la corde ou dont la taille ne correspond plus à mes mensurations actuelles (je n'en suis pas encore au stade du bibendum mais bon...). Tout cela m'a pris une bonne partie de la journée de samedi. Le soir venu, je sentais encore un certain besoin de me défouler. Ce besoin était cependant d'un autre ordre que celui du ménage. En effet, mes hormones me rappelant à l'ordre, il devenait urgent de faire baisser le trop plein qui s'était accumulé depuis une semaine. Ce fut chose faite dans la soirée en compagnie d'un charmant jeune homme...

C'est donc tout naturellement que ce dimanche matin fut consacré.... au repos ! Levé tard, même très tard, je me suis souvenu que j'avais quand même quelques copies à corriger, quelques cours à préparer. Puis je décidais d'aller dîner chez ma mère comme souvent le dimanche soir.

A mon retour, j'avais un message d'Hélène, une amie qui travaille avec moi. Ce message, je l'ai redouté tout le week end. En effet, comme je l'ai écrit dans un précédent article, Hélène traverse d'importants problèmes familiaux liés à la dépression de sa jeune fille de 14 ans. Elle m'avais prévenu vendredi qu'elle m'appellerait dimanche soir si la situation ne s'était pas améliorer et qu'elle ne pourrait donc pas venir travailler lundi.
Je l'ai donc rappelé tout de suite et, ayant des documents à me faire passer, elle est venue passer quelques instants chez moi. J'ai alors compris à mots couverts que la situation était critique non seulement pour sa fille mais aussi pour elle. Bien sûr, je l'ai écouté du mieux que je le pouvais, j'ai posé quelques questions sans vouloir rentrer dans les détails. Elle m'a donné des bribes d'explications qui ont suffi pour que je comprenne l'origine de tous les maux qui s'abattaient sur sa fille et, par la même occasion, sur toute sa famille. Je lui ai fait comprendre que j'étais là si elle en avait besoin, c'est le moins que je puisse faire... Tout en écrivant cet article, cela me paraît d'ailleurs bien peu face au parcours qu'il lui reste encore à parcourir. Mon rôle est aussi de la dégager un maximum des préoccupations professionnelles qui, on le comprend aisément, sont loin d'être sa priorité !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

pas facile d'aider dans ce cas précis, sans vouloir etre trop indiscret... se dire qu'on est là tout simplement..