vendredi 9 mai 2008

Ecrivain disparu

Le 9 mai est la journée de l'Europe. Est-ce pour que l'on s'en souvienne que Pascal Sevran a tiré sa révérence ce même jour ? Peut être...
Il y a encore quelques mois, si l'on m'avait dit que j'écrirai quelques mots à son sujet, j'aurais bien rigolé. C'était sans compter sur mon ami Robert qui, un jour, m'offrit un bouquin écrit par celui que je considérais comme un simple animateur d'une émission consacrée aux troisième et quatrième âges en mal de chanson française. Et là, j'avoue avoir littéralement dévoré ce livre. Au fil des pages, je découvrais un homme d'une sensibilité extrême lourdement marqué par la perte de son compagnon. Je ne pu m'empêcher alors de faire le rapprochement avec Robert qui venait de subir la même épreuve. La comparaison s'arrête-t-elle là ? Pas si sûr... En effet, j'ai découvert dans ce bouquin un homme doué d'un talent d'écriture que je n'aurais jamais soupçonné. Je ressens la même impression lorsque je lis les articles de mon "frère de blog".
Bref, ce n'est pas l'animateur de télé qui va faire défaut mais plutôt l'écrivain à la plume tantôt ironique, tantôt révoltée, tantôt pudique, tantôt mélancolique...

2 commentaires:

Calyste a dit…

Choisir son jour, il en aurait été capable.
Oui, ce livre est important pour moi, et tu as compris qu'il m'a beaucoup aidé. Je suis heureux que tu partages mon émotion devant ces pages, vraiment. Pour le compliment à moi adressé, j'en rougis et te promets d'essayer de le mériter encore longtemps. Merci, Stéphane.

Anonyme a dit…

je lui dois beaucoup, j'espère qu'il aura retrouvé son stéphane..