Jusqu'à ce soir, j'ai eu du mal à réaliser que l'année se terminait. C'est au moment où, les premiers quittant le navire, on me lança des "bonnes vacances" que je compris que cette année était en train de s'achever. Bien sût, le ton employé était souvent ironique dans la mesure où mes vacances ne commenceront que dans une quinzaine de jours. Mais qu'importe ! Cela fait environ 6 ans que j'ai accepté (de mon plein gré !) de raccourcir mes vacances pour pouvoir m'occuper des emplois du temps de mes chers collègues.
J'avoue que la première année où je dus accomplir cette tâche fut assez éprouvante. Étant néophyte dans ce domaine, je ne pouvais que suivre les affres de mon collègue, vieux routard des emplois du temps.
Je le revois encore, fixant pendant plusieurs minutes son tableau de fiches, la pipe au bec, pour essayer de résoudre une anomalie. Une fois, cela a même duré une demi-journée, seulement pour déplacer un cours d'EPS qui ne lui convenait pas. Très souvent, nous quittions le collège vers 20 heures voire 21 heures pour nous remettre au travail le lendemain dès 7h30 ! Autant dire que pendant 15 jours, je vivais, je mangeais et je dormais avec les emplois du temps en tête...
Même si cela n'a pas été toujours facile, j'ai beaucoup appris avec ce collègue, non seulement sur le plan professionnel mais aussi sur le plan humain. Forcément, lorsque l'on passe plus de 12 heures par jour avec quelqu'un, des liens se nouent.
Si je parle de cela aujourd'hui, c'est que l'heure de la retraite est arrivée pour ce collègue. Arrêté depuis quelques années pour maladie, il n'est pas venu au traditionnel apéritif organisé en l'honneur des départs à la retraite. Je comprends et respecte sa décision....
Depuis ce départ, c'est avec mon collègue Gilles que nous officions à chaque début de juillet. Là aussi, j'ai beaucoup appris avec lui. Nous sommes tous les deux plutôt calmes et souples. Certes, Gilles a parfois des idées farfelues mais son expérience me procure une certaine confiance. Nous ne parlons par beaucoup mais, avec le temps, nous nous comprenons par un simple regard.
Nous allons donc commencer demain à travailler afin de peaufiner les équipes et les horaires des professeurs.
Comme chaque année, certains collègues vont bien montrer le bout de leur nez afin de vérifier si leurs vœux ont bien été exaucés. Cela me fait beaucoup rire lorsqu'ils essaient, en vain, de lire le tableau parsemé de multiples fiches multicolores. Quoiqu'il en soit, j'espère que tout sera bouclé avant le 14 juillet, date butoir que nous nous sommes fixés.
Il est certain que certains seront ravis, d'autres un peu moins mais ce qui nous importe le plus, c'est que nos élèves aient des horaires bien répartis sans trop d'heures d'étude dans la journée.
Aller, au boulot ! J'espère quand même pouvoir m'échapper du collège afin de profiter un peu de ce temps estival....
J'avoue que la première année où je dus accomplir cette tâche fut assez éprouvante. Étant néophyte dans ce domaine, je ne pouvais que suivre les affres de mon collègue, vieux routard des emplois du temps.
Je le revois encore, fixant pendant plusieurs minutes son tableau de fiches, la pipe au bec, pour essayer de résoudre une anomalie. Une fois, cela a même duré une demi-journée, seulement pour déplacer un cours d'EPS qui ne lui convenait pas. Très souvent, nous quittions le collège vers 20 heures voire 21 heures pour nous remettre au travail le lendemain dès 7h30 ! Autant dire que pendant 15 jours, je vivais, je mangeais et je dormais avec les emplois du temps en tête...
Même si cela n'a pas été toujours facile, j'ai beaucoup appris avec ce collègue, non seulement sur le plan professionnel mais aussi sur le plan humain. Forcément, lorsque l'on passe plus de 12 heures par jour avec quelqu'un, des liens se nouent.
Si je parle de cela aujourd'hui, c'est que l'heure de la retraite est arrivée pour ce collègue. Arrêté depuis quelques années pour maladie, il n'est pas venu au traditionnel apéritif organisé en l'honneur des départs à la retraite. Je comprends et respecte sa décision....
Depuis ce départ, c'est avec mon collègue Gilles que nous officions à chaque début de juillet. Là aussi, j'ai beaucoup appris avec lui. Nous sommes tous les deux plutôt calmes et souples. Certes, Gilles a parfois des idées farfelues mais son expérience me procure une certaine confiance. Nous ne parlons par beaucoup mais, avec le temps, nous nous comprenons par un simple regard.
Nous allons donc commencer demain à travailler afin de peaufiner les équipes et les horaires des professeurs.
Comme chaque année, certains collègues vont bien montrer le bout de leur nez afin de vérifier si leurs vœux ont bien été exaucés. Cela me fait beaucoup rire lorsqu'ils essaient, en vain, de lire le tableau parsemé de multiples fiches multicolores. Quoiqu'il en soit, j'espère que tout sera bouclé avant le 14 juillet, date butoir que nous nous sommes fixés.
Il est certain que certains seront ravis, d'autres un peu moins mais ce qui nous importe le plus, c'est que nos élèves aient des horaires bien répartis sans trop d'heures d'étude dans la journée.
Aller, au boulot ! J'espère quand même pouvoir m'échapper du collège afin de profiter un peu de ce temps estival....
1 commentaire:
J'espère bien! (je parle de tes fugues, par ce temps estival, où je suis prêt à t'accompagner).
O. était samedi à la sépulture de Kicou. J'ai vraiment été très content de le revoir, car c'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup moi aussi (de même que G., d'ailleurs).
Moi non plus, je n'ai pas vu la fin de l'année arriver. En tout cas, pour le travail que tu fais, et que tu vas faire, merci. J'ai peur d'oublier de te le dire après, comme beaucoup oublient de le faire sans doute.
Bises,R.
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